Dans les accords bilatéraux, le Conseil fédéral doit d’abord défendre les intérêts de la Suisse. Or, quel intérêt plus important existe-t-il pour un Etat souverain que de faire respecter sa…
Protocole II relatif à l’extension de l’Accord sur la libre circulation des personnes du 21 juin 1999 aux deux nouveaux Etats membres de l’UE (Bulgarie et Roumanie)
Réponse de l’Union démocrtique UDC
D’abord régler la question fiscale avec l’UE.
Dans les accords bilatéraux, le Conseil fédéral doit d’abord défendre les intérêts de la Suisse. Or, quel intérêt plus important existe-t-il pour un Etat souverain que de faire respecter sa souveraineté – aussi dans le domaine fiscal? La question fiscale doit donc d’abord être réglée avant de songer à l’extension de la libre circulation des personnes à la Roumanie et à la Bulgarie, un accord dont profite uniquement l’UE. Si l’UE refuse de reconnaître expressément et par écrit la souveraineté fiscale de la Suisse, l’UDC lancera un référendum contre l’extension de la libre circulation des personnes.