L’UDC doit critiquer une fois de plus l’information lacunaire du Conseil fédéral durant la campagne précédant le vote sur les accords Schengen/Dublin. Comme de coutume lors des votations sur des…
Répose de l’Union démocratique du centre UDC
L’UDC doit critiquer une fois de plus l’information lacunaire du Conseil fédéral durant la campagne précédant le vote sur les accords Schengen/Dublin. Comme de coutume lors des votations sur des sujets européens, le peuple a été largement laissé dans l’ignorance concernant les conséquences réelles de ces projets. Dix-huit mois seulement après le vote sur Schengen, la Suisse est contrainte de reprendre le droit européen en vue de l’introduction des documents d’identité biométriques alors que l’Irlande et la Grande-Bretagne, tous deux membres de l’UE, sont exemptées de l’obligation d’introduire des passeports biométriques. Cette mesure impose des frais supplémentaires considérables aux familles suisses. L’UDC exige toute la transparence concernant les coûts effectifs des documents biométriques et demande l’inscription des émoluments dans la loi.
Comme de coutume avant les votations de politique européenne, le Conseil fédéral a dissimulé une partie des conséquences de ses projets. C’est surtout en laissant la population dans l’ignorance que le gouvernement a réussi à faire passer l’accord de Schengen. Aujourd’hui, les Suisses paient la facture de cette politique.
Nous espérons qu’à l’avenir le Conseil fédéral informera plus honnêtement et veillera à une plus grande transparence avant les scrutins populaires.