L’UDC rejette catégoriquement la demande de la SSR d’augmenter les redevances de concession radio/TV. Ces taxes obligatoires doivent au contraire baisser. La SSR doit enfin se concentrer sur son…
L’UDC rejette catégoriquement la demande de la SSR d’augmenter les redevances de concession radio/TV. Ces taxes obligatoires doivent au contraire baisser. La SSR doit enfin se concentrer sur son mandat de service public qui comprend, aux yeux de l’UDC, des programmes d’information de qualité dans toutes les régions linguistiques. Il est hors de question d’offrir des recettes supplémentaires à une SSR complètement surdimensionnée avec ses 18 chaînes de radio et 8 chaînes de télévision. Comme d’autres entreprises, la SSR doit aujourd’hui chercher à faire des économies.
La Suisse se classe aujourd’hui en deuxième position au niveau européen par la cherté de ses redevances radio/TV. Cette demande d’augmenter les taxes en pleine récession et sur la base d’arguments cousus de fil blanc est intolérable. Comment admettre par ailleurs que les auditeurs de la radio et les téléspectateurs doivent verser des taxes de concession plus élevées du fait qu’un nombre croissant de consommateurs en sont exemptés parce qu’ils touchent des prestations complémentaires? Il est totalement absurde de faire de la politique sociale vie la TV. L’UDC demande en revanche que la SSR se concentre sur son mandat de service public dans le domaine de l’information. Cette réorientation apporterait des économies massives.
Détail qui prête à l’ironie: le découvert de 54 millions de francs par an qu’annonce la SSR correspond assez exactement aux dépenses administratives affichées par le service d’encaissement Billag. A ce niveau également, il y a un important potentiel d’économie.
L’UDC invite le Conseil fédéral à renvoyer à l’expéditeur la demande d’augmenter la redevance de concession radio/TV et à inviter la SSR à chercher des économies au lieu de demander de l’argent de l’Etat, donc aux payeurs des taxes.