L’OFAS répète les conférences de presse sur l’assurance-invalidité sans avoir des résultats nouveaux et confirmés à présenter. L’unique but de ces interventions est de préparer le terrain à…
(UDC) L’OFAS répète les conférences de presse sur l’assurance-invalidité sans avoir des résultats nouveaux et confirmés à présenter. L’unique but de ces interventions est de préparer le terrain à l’augmentation de la TVA. La machine de propagande du Conseil fédéral tourne à nouveau à plein régime.
Après le 12 septembre 2008, le 28 novembre 2008 et le 24 février 2009, l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) a tenu aujourd’hui sa 4e conférence de presse dans la perspective de la votation fédérale du 27 septembre 2009 sur l’augmentation de la TVA. La quintessence de ces interventions publiques est toujours la même: « Nous agissons et nous sommes convaincus que nous agissons bien, mais il est encore trop tôt pour présenter des résultats précis. » A chacune de ces conférences de presse, l’OFAS prétend annoncer des « résultats très réjouissants » – tout en répondant aux questions des journalistes qu’il est encore trop tôt pour y répondre… Mais alors comment se fait-il que l’OFAS sait aujourd’hui déjà que ces résultats seront positifs? Quant à cette dernière conférence de presse, elle suscite les remarques suivantes de la part de l’UDC:
– après des années d’inaction, les services AI semblent enfin s’activer dans la lutte contre les abus. Ce qui confirme la justesse de la politique UDC.
– les chiffres présentés aujourd’hui ne concernent pour l’essentiel que les « escroqueries AI » relevant la justice pénale; les abus dans l’AI sont en majeure partie ignorés (incitations contreproductives, sur-assurance, rentes AI accordées avant 2004 sur la base de douleurs somatoformes, etc.).
– les chiffres présentés aujourd’hui ne concernent que les escroqueries de l’AI en Suisse et ne tiennent pas compte des nombreuses rentes exportées abusivement dans les Balkans et d’autres pays.
– le nombre croissant de rentiers AI pour cause psychique n’a été évoqué qu’en passant aujourd’hui sous le prétexte que la lutte contre les abus menée par les services AI visait d’abord les « cas simples à régler ». Or, le potentiel d’abus est particulièrement grand dans le domaine psychique.
– l’OFA continue intentionnellement d’enjoliver la situation et de minimiser les abus. Sa motivation est facile à comprendre: il est plus facile de tirer l’argent des poches des contribuables que de combattre les abus et de réduire les dépenses de l’AI.
– cela dit, les chiffres présentés aujourd’hui doivent éveiller notre attention: il s’avère en effet que dans 21% des cas les enquêtes ont confirmé les soupçons d’abus; en outre, la moitié des observations ouvertes ont abouti à un résultat positif.
Cela fait des années que l’UDC demande une intensification de la lutte contre les abus dans l’assurance-invalidité. Les premiers résultats confirment la nécessité de renforcer cette action – même et surtout au-delà de la votation du 27 septembre 2009. Il ne peut être question d’augmenter les impôts pour financer l’AI aussi longtemps que les négligences de cette assurance coûtent des milliards de francs à la collectivité.
Berne, 18 avril 2009