(UDC) Le Conseil national a maintenu aujourd’hui sa décision de lever l’immunité parlementaire du conseiller national Toni Brunner. Il s’agit là d’une condamnation anticipée aux motivations…
(UDC) Le Conseil national a maintenu aujourd’hui sa décision de lever l’immunité parlementaire du conseiller national Toni Brunner. Il s’agit là d’une condamnation anticipée aux motivations purement politiques dont le but est de discréditer le président de l’UDC et tout le parti. Dominé par le centre-gauche, le Conseil national foule une fois de plus au pied les principes élémentaires de l’Etat de droit.
Pierre Cornu, procureur fédéral extraordinaire, n’a pas demandé aux Chambres fédérales de lever l’immunité parlementaire du président de l’UDC et conseiller national Toni Brunner. Néanmoins, le plénum de la Grande Chambre a demandé cette levée déjà durant la dernière session d’automne. Le Conseil des Etats s’y est opposé en décembre 2008. Aujourd’hui, le Conseil national a maintenu sa position par 96 voix contre 75 et 14 abstentions.
Dans l’affaire Meier-Schatz et Glasson, le procureur compétent, Thomas Hug, a requis la levée de l’immunité des deux élus, mais la Commission des affaires juridiques du Conseil national s’y est opposée. Le plénum tranchera cette semaine. Or, contrairement à la conseillère nationale Meier-Schatz, à l’ancien conseiller national Glasson et à d’autres membres du Parlement, Toni Brunner n’a pas publié des informations confidentielles.
La manière dont le centre-gauche politique manipule la loi sur le parlement devient franchement insupportable. Le Conseil national s’est fait procureur pour procéder à une condamnation anticipée de Toni Brunner. Le principe de la séparation des pouvoirs passe aux oubliettes. Obnubilés par leur besoin irrésistible de nuire au conseiller national Toni Brunner et à l’UDC, ces milieux politiques n’hésitent même pas à miner l’Etat de droit.
Berne, 17 mars 2009