(UDC) L’Office fédéral de la migration (ODM) a publié aujourd’hui ses derniers chiffres sur l’immigration et la population étrangère résidant dans notre pays. Oser, face à cette statistique, parler…
(UDC) L’Office fédéral de la migration (ODM) a publié aujourd’hui ses derniers chiffres sur l’immigration et la population étrangère résidant dans notre pays. Oser, face à cette statistique, parler de politique de migration qui a fait ses preuves, c’est se moquer du monde. Une fois de plus, on tente de minimiser et d’enjoliver ce qui est en réalité une explosion du nombre d’étrangers vivant en Suisse.
D’une part, ces chiffres confirment l’augmentation massive de l’immigration en provenance des pays pour lesquels les contingents ont été levés dans le cadre de la libre circulation des personnes. Cette dernière a eu pour effet un énorme afflux d’étrangers durant les sept dernières années. Entre l’introduction de la libre circulation le 1er janvier 2002 et la fin 2008, le nombre d’Allemands résidant en Suisse a presque doublé pour passer de 127 085 à 233 352.
D’autre part, on constate que l’immigration en provenance de pays non membres de l’UE a continué d’augmenter contrairement aux pronostics du Conseil fédéral. Pour un petit Etat comme la Suisse, une progression de la population étrangère résidante de 0,4% constitue une croissance relativement forte. L’augmentation effective, donc compte tenu du taux de naturalisation élevé chez les non ressortissants UE (les Serbes mènent cette statistique), est encore bien plus élevée.
Les grands défis que devra relever la politique de migration suisse sont encore à venir. Le contrôle de l’immigration échappe de plus en plus aux autorités suisses et les demandes d’asile sont aussi en hausse constante. Aujourd’hui déjà, plus de 1,6 million d’étrangers vivent dans notre pays. Il est grand temps que le Conseil fédéral prenne des mesures de précaution pour les prochaines années afin d’endiguer cette immigration incontrôlée en Suisse.
Berne, 17 février 2009