(UDC) Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui de reporter la votation prévue pour le 17 mai sur l’augmentation de la TVA. Cela fait longtemps que l’UDC demande une baisse de la TVA d’un pour-cent…
(UDC) Le Conseil fédéral a décidé aujourd’hui de reporter la votation prévue pour le 17 mai sur l’augmentation de la TVA. Cela fait longtemps que l’UDC demande une baisse de la TVA d’un pour-cent. Réagissant aux pressions de l’UDC, le gouvernement fait enfin un pas dans la bonne direction. Il a fini par comprendre qu’un alourdissement de la charge fiscale ferait à l’heure actuelle un tort énorme à la consommation et à l’économie.
Le Conseil fédéral a renvoyé la votation sur l’augmentation de la TVA en faveur de l’assurance-invalidité (AI). Ce scrutin fixé au 17 mai 2009 aura probablement lieu en automne. Pour l’UDC, le simple report de la votation ne suffit pas. On peut lire ce qui suit dans le communiqué du gouvernement: « Au vu de la situation économique, des voix se sont élevées au Parlement et dans l’opinion publique pour demander un report de la date d’entrée en vigueur de l’élévation de la TVA. La date du 1er janvier 2010 est inscrite dans l’arrêté constitutionnel. » Or, la seule voix, qui s’élève depuis des années pour réclamer systématiquement une baisse des impôts, est celle de l’UDC. Même les associations économiques, en tête desquelles econonomiesuisse, ont approuvé cette hausse de la TVA.
La situation économique actuelle est effectivement inquiétante. Des réductions d’horaires de travail, l’effondrement des commandes et des massives suppressions d’emplois en Suisse et à l’étranger font en permanence la une des journaux. Malgré la longue phase de haute conjoncture que nous venons de vivre, les finances de l’AI sont dans un état catastrophique. Cette institution affiche une dette de plus de 12 milliards de francs et chaque jour 5 millions viennent s’y ajouter. Pendant ce temps, le conseiller fédéral Pascal Couchepin préfère aller à la chasse aux pirates que de s’occuper des problèmes de son département et, surtout, de l’état désolant des œuvres sociales.
La première mesure à prendre est de s’attaquer à la part totalement disproportionnée que les étrangers prennent dans les rentes AI et à l’exportation croissante de prestations de cette assurance. En 2006 déjà, l’UDC a exigé une 6e révision qui devrait porter avant tout sur les charges de l’AI. Il n’est pas acceptable d’injecter des fonds supplémentaires dans ce système pourri par les abus avant d’en avoir assaini les structures par une lutte rigoureuse contre ces dysfonctionnements.
L’UDC salue le report de la votation sur l’augmentation de la TVA. Elle continuera cependant de se battre en faveur d’une réduction de la TVA d’un pour-cent pour ramener le taux maximal de cet impôt à 6,6%. En outre, le Conseil fédéral doit enfin assainir l’AI en allégeant les charges de cette assurance minée par d’innombrables abus. Voilà d’ailleurs une raison de plus de voter non le 8 février prochain, car une nouvelle progression de l’immigration aggraverait encore la situation des œuvres sociales. Un non sec et sonnant ferait aussi comprendre au Conseil fédéral qu’il doit s’occuper des problèmes de la Suisse au lieu de veiller aux intérêts de Bruxelles.
Berne, 28 janvier 2009