L’UDC a présenté aujourd’hui ses arguments et sa campagne de votation contre le projet de libre circulation des personnes soumis au peuple le 8 février prochain. Ce "paquet" de libre circulation…
(UDC) L’UDC a présenté aujourd’hui ses arguments et sa campagne de votation contre le projet de libre circulation des personnes soumis au peuple le 8 février prochain. Ce « paquet » de libre circulation ouvre toutes grandes les portes aux abus. Avec des conséquences extrêmement graves pour la Suisse: plus de chômeurs, salaires plus bas, œuvres sociales ruinées, criminalité en hausse. La démocratie directe serait minée et le peuple suisse se livrerait pieds et poings liés à de nouveaux chantages de l’UE et du Conseil fédéral.
L’UDC défend sans compromis les intérêts de la Suisse et s’engage en faveur d’un pays libre et indépendant. Violant les principes constitutionnels, le paquet de libre circulation des personnes menace ces valeurs. L’UDC a tenu conférence de presse aujourd’hui pour présenter sa campagne de votation. On voit sur les affiches trois corbeaux attaquer la Suisse, une manière d’illustrer qu’en acceptant le projet voté le 8 février 2009 la Suisse ouvre ses portes aux abus et n’aura plus la possibilité de se défendre efficacement contre les attaques de l’intérieur et de l’extérieur.
L’extension de la libre circulation des personnes augmente la pression sur les salaires, le chômage et le pillage de nos œuvres sociales. Elle abaisse aussi dangereusement la protection de la Suisse contre la criminalité. Les pays de l’UE ont d’ores et déjà fait l’expérience que ces problèmes se sont fortement accentués avec l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie. De surcroît, la composition anticonstitutionnelle du projet mis au vote mine les droits démocratiques fondamentaux. Une fois de plus, la Suisse risque de céder lâchement aux pressions inacceptables de l’UE.
Cette nouvelle extension de l’accord de libre circulation des personnes a été trop mal négociée pour être acceptée. Il faut rappeler qu’il y a un clivage économique profond entre la Roumanie et la Bulgarie, d’une part, la Suisse, d’autre part. Il s’agit en fait de deux pays du tiers monde au sein de l’UE. De plus, ces deux Etats sont pourris par la corruption et la criminalité. L’émigration y est énorme. Aujourd’hui déjà, le marché du travail allemand est submergé de personnes provenant d’Europe de l’Est qui se déclarent « indépendants ».
En rejetant le paquet de libre circulation des personnes le peuple suisse place le Conseil fédéral devant ses responsabilités et le contraint de présenter séparément au Parlement les deux projets de la poursuite de la libre circulation et de son extension à la Roumanie et la Bulgarie. Le second élément devra cependant faire l’objet de nouvelles négociations avec l’UE. Les intérêts de la Suisse devront y être mieux sauvegardés et il faudra en particulier trouver une solution au problème des Roms.
Berne, 30 décembre 2008