La hausse de la TVA en faveur de l’assurance-invalidité consiste une fois de plus à prélever davantage d’argent dans les poches des contribuables pour soutenir un système encourageant les abus…
(UDC) La hausse de la TVA en faveur de l’assurance-invalidité consiste une fois de plus à prélever davantage d’argent dans les poches des contribuables pour soutenir un système encourageant les abus. Or, il est temps de mettre fin à ces dysfonctionnements. Les mesures d’économie présentées aujourd’hui par le Conseil fédéral ne servent qu’à cacher la réalité du problème. L’UDC demande donc la mise en œuvre immédiate d’une réforme structurelle au niveau des dépenses de l’AI. Elle rejette en revanche tout financement additionnel préalable.
Les mesures proposées aujourd’hui par le Conseil fédéral pour assainir l’assurance-invalidité ne sont pas convaincantes. Manifestement, ce gouvernement faible tente, par des demi-mesures d’économie, d’influencer la votation populaire sur la hausse de la TVA en faveur de l’AI. Or, ces proposition sont condamnées d’avance à l’échec, car le Conseil fédéral reporte à 2011 un assainissement dont l’AI a un urgent besoin. C’est beaucoup trop tard. Aussi longtemps que l’AI n’est pas assainie au niveau des dépenses, rien ne changera à la situation désolante de cette œuvre sociale.
Il s’avère une fois de plus aujourd’hui que les partis du centre gauche ne cherchent pas sérieusement à réduire les dépenses de l’AI. La colère manifestée par les services cantonaux de l’AI face à un durcissement des contrôles est déplacée, car c’est la seule chose à faire pour stopper enfin les abus croissant dont font l’objet nos institutions sociales
La lutte contre les abus dans l’AI est un premier pas dans la bonne direction. Le 18 juin 2007, donc un jour après la votation populaire sur la 5e révision de l’AI, l’UDC a présenté un programme d’assainissement complet de l’assurance-invalidité. Ce document indique clairement et indubitablement que l’AI peut être assainie par le biais des dépenses.
Le monde politique dispose donc de propositions concrètes en vue d’une amélioration durable des finances de l’AI. Le Conseil fédéral est invité à lancer immédiatement une 6e révision de l’AI pour régler ce problème. Mais ce gouvernement préfère soutirer une fois de plus des milliards aux contribuables au lieu de s’attaquer aux problèmes structurels et aux dysfonctionnements de cette institution. Préférant sans doute partir à la retraite en laissant ce problème derrière lui, le chef du département concerné se contente d’arnaquer les contribuables suisses.
L’UDC demande donc, en lieu et place de nouvelles hausses fiscales, une réforme structurelle pour corriger les dysfonctionnements et les abus, donc une 6e révision de l’AI. Voilà la seule manière d’assurer la pérennité de cette institution et de lui permettre de remplir sa tâche.
Berne, le 10 septembre 2008