L’UDC veut renforcer l’armée suisse. A cet effet, l’armée doit recevoir un mandat clair et elle doit revenir à sa tâche première, la défense nationale. Par 45 voix contre 2, le groupe parlementaire…
(UDC) L’UDC veut renforcer l’armée suisse. A cet effet, l’armée doit recevoir un mandat clair et elle doit revenir à sa tâche première, la défense nationale. Par 45 voix contre 2, le groupe parlementaire UDC a donc confirmé sa position selon laquelle l’examen du programme d’armement doit être suspendu jusqu’à ce que le Conseil fédéral présente un rapport clair et convaincant sur les mesures à prendre pour régler les dysfonctionnements actuels. Le gouvernement doit assumer ses responsabilités et rétablir une armée opérationnelle.
Le département fédéral de la défense ne cesse d’être secoué par de nouvelles affaires. Les dysfonctionnements vont de la séparation désastreuse de l’instruction et de la conduite militaire à l’administration hydrocéphalique du DDPS, en passant par une planification bâclée, le chaos dans le contrôle, l’entretien et la réparation du matériel et une armée de l’air non opérationnelle. L’armée n’a plus de direction et elle n’est plus apte à intervenir. C’est dire que le mandat central de l’armée, la défense nationale, est en péril.
Réuni aujourd’hui à Bâle, le groupe parlementaire UDC a donc décidé de suspendre l’examen du programme d’armement présenté au Parlement jusqu’à ce que le Conseil fédéral ait répondu aux questions suivantes moyennant un rapport détaillé:
Par ailleurs, le groupe parlementaire UDC se prononce clairement contre une extension des engagements militaires à l’étranger, voire une participation obligatoire à ce type d’engagement, contre les cours de répétition de troupes suisses à l’étranger et contre un transfert de compétences à ce sujet en faveur du Conseil fédéral.
Bâle, 5 septembre 2008