Les négociations actuelles de l’OMC semblent s’acheminer vers une prochaine conclusion qui sacrifiera la moitié des exploitations agricoles suisses. Le plus grave dans cette affaire, c’est que la…
(UDC) Les négociations actuelles de l’OMC semblent s’acheminer vers une prochaine conclusion qui sacrifiera la moitié des exploitations agricoles suisses. Le plus grave dans cette affaire, c’est que la conseillère fédérale Doris Leuthard, ministre de l’économie, ose qualifier cet accord de « bon compromis » au lieu de tout mettre en œuvre pour sauvegarder l’agriculture suisse. L’UDC attend de Madame Leuthard qu’elle s’engage jusqu’au bout pour les paysans suisses au lieu de les sacrifier sur l’autel du commerce mondial!
Malgré la chaleur estivale qui règne actuellement, le peuple suisse est en droit d’attendre d’une conseillère fédérale qu’elle défende les intérêts de la Suisse. On comprend d’autant moins la déclaration de la ministre de l’économie qui qualifie de « bon compromis » la conclusion qui semble se dessiner pour le tour des négociations de Doha de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Si effectivement cet accord se réalise, la disparition des exploitations agricoles suisses sera accélérée pour atteindre quelque 50% alors que leur nombre a déjà diminué de moitié depuis 1985. Qu’est-ce qui est « bon » dans le résultat d’une négociation qui sacrifie au commerce mondial une branche centrale pour la souveraineté alimentaire de la Suisse? Hormis la Norvège, aucun autre pays au monde n’est aussi fortement affecté par les négociations de l’OMC que la Suisse.
L’UDC est consternée par la déclaration déplacée de la ministre de l’économie. L’aspect le plus choquant est que Madame Leuthard ne s’engage manifestement pas jusqu’au bout pour les intérêts de la Suisse. L’UDC attend de la conseillère fédérale qu’elle fasse valoir les points suivants dans ces négociations et qu’elle se batte jusqu’à la conclusion de celles-ci:
Madame Leuthard, vous êtes ministre de l’économie. Dans cette fonction vous avez la responsabilité de l’agriculture suisse. Assumez cette responsabilité et battez-vous pour éviter que la moitié des exploitations agricoles suisses ne soient sacrifiées sur l’autel du commerce mondial!
Berne, 27 juillet 2008