Le Conseil fédéral ayant une nouvelle fois ralenti la réduction des tâches et des dépenses de la Confédération, il s’avère une fois de plus que la politique bourgeoise a définitivement disparu du…
(UDC) Le Conseil fédéral ayant une nouvelle fois ralenti la réduction des tâches et des dépenses de la Confédération, il s’avère une fois de plus que la politique bourgeoise a définitivement disparu du gouvernement. Depuis que l’UDC a été évincée du Conseil fédéral, il n’y a plus de pression en faveur d’une réduction des dépenses. Au lieu de baisser les impôts, le Conseil fédéral dépense toujours plus d’argent.
Les propositions présentées aujourd’hui concernant le réexamen des tâches confirment bien que les forces bourgeoises ont été exclues du Conseil fédéral. Alors que l’objectif d’économie initial de 14 milliards de francs (soit une réduction des dépenses de 20%) a été ramené à 8 milliards de francs durant la dernière législature, la nouvelle coalition de centre-gauche a fait un nouveau pas en arrière aujourd’hui en se fixant un objectif d’économie de 2,3 milliards pour 2015.
La négligence financière a manifestement repris le dessus depuis que Christoph Blocher a été évincé du Conseil fédéral. Cette dérive a déjà coûté 5,7 milliards de francs à notre pays. Où cela s’arrêtera-t-il?
L’esprit d’entreprise fait totalement défaut au Conseil fédéral. Ni les membres du gouvernement, ni les partis gouvernementaux n’assument leurs responsabilités; personne ne fait pression pour réduire les coûts et les impôts. Au lieu de préparer des mesures nouvelles et efficaces, le gouvernement révise constamment à la baisse des objectifs déjà modestes pour tout de même les rater.
La fixation d’un objectif supplémentaire avec des économies de 3 milliards de francs reportées jusqu’en 2020 dans le domaine des assurances sociales est une tentative grossière de détourner l’attention des échecs du gouvernement. Pour conserver une vision réaliste des choses, il faut continuer de comparer les objectifs d’économie jusqu’en 2015. Il saute alors aux yeux que la Suisse est aujourd’hui dirigée par un gouvernement de centre-gauche faible et incapable de stopper le laisser-aller financier qui caractérise l’administration fédérale.
Parti d’opposition, l’UDC se battra de toutes ses forces contre ce développement. Nous ne voulons pas d’une rechute dans la désastreuse politique déficitaire des années nonante!
Berne, 9 avril 2008