Ce dimanche de votations a démontré que le peuple suisse considère les PME comme l’un des piliers majeurs de notre économie. Le oui à la réforme de l’imposition des entreprises renforce les…
(UDC) Ce dimanche de votations a démontré que le peuple suisse considère les PME comme l’un des piliers majeurs de notre économie. Le oui à la réforme de l’imposition des entreprises renforce les entreprises et l’industrie suisse, atténue les effets inéquitables de la double imposition et surtout crée des emplois.
Jusqu’à ce jour nos PME se trouvaient dans une situation difficile, particulièrement celles qui étaient confrontées à des successions ou des restructurations. Des ponctions fiscales excessives rendaient la vente d’une affaire plus difficile. Dans un pays dont plus de 99% des entreprises sont des PME, dans un pays où plus de 2 millions de personnes travaillent pour ces mêmes petites ou moyennes entreprises, il n’y a pas de place pour un système fiscal inéquitable à l’endroit de ces petites structures. Au lieu de cela il convient d’encourager les investissements. Cette vision, pour laquelle l’UDC s’est engagée avec énergie tout au long de la campagne électorale, se voit aujourd’hui soutenue par le peuple.
La résistance à cette réforme, opposée par la gauche et les Verts, n‘a heureusement pas porté ses fruits. En acceptant la réforme de l’imposition des entreprises II les électeurs suisses permettent de surmonter des obstacles fiscaux et de donner aux PME – le cœur de notre économie – de nouvelles impulsions pour plus de croissance et de prospérité. Les entreprises pourront ainsi réinvestir de façon utile les moyens ainsi libérés – un encouragement à l’esprit d’entreprise -, créer des emplois et garantir des places d’apprentissage.
Un autre motif de satisfaction pour l’UDC est le rejet catégorique de l’initiative „Contre le bruit des avions de combat à réaction dans les zones touristiques ». Ce résultat permet à nos Forces aériennes de poursuivre leurs vols d’entraînement dans le pays et de maintenir leur disponibilité opérationnelle. Non seulement le peuple désavoue le dessein de la gauche de démanteler subrepticement l’armée, mais il donne un signal clair en faveur de la souveraineté et de la neutralité de la Suisse.
Berne, le 24 février 2008