Le Conseil fédéral a l’intention de faire des essais en Suisse avec le péage routier urbain. C’est hors de question. Quand on dit "essai" dans ce pays, c’est toujours dans l’idée de faire du…
(UDC) Le Conseil fédéral a l’intention de faire des essais en Suisse avec le péage routier urbain. C’est hors de question. Quand on dit « essai » dans ce pays, c’est toujours dans l’idée de faire du définitif par la petite porte. Cela suffit! Il faut cesser de prendre les automobilistes pour des moutons que l’on peut tondre à bien plaire. Et cesser aussi de dépenser parallèlement des milliards de francs d’argent des contribuables pour les transports publics. L’UDC se bat avec détermination contre le péage routier urbain et appelle les automobilistes à former la résistance dès à présent.
Quelques villes européennes font passer chaque jour à la caisse les automobilistes qui veulent se rendre dans les centres urbains. Fascinée par ce nouveau moyen de tirer de l’argent des poches des automobilistes, les partis du centre-gauche veulent également introduire le péage routier urbain (road pricing) en Suisse. On en revient au moyen-âge avec les droits de passage. Et, bien sûr, on ne parle sournoisement que d’un « essai ». De l’avis de ses partisans, cette méthode permettrait de résoudre les problèmes de transport dans les centres urbains. Or, la Suisse est elle-même responsable de ces problèmes qui sont la conséquence de la politique des transports prônée par la gauche.
Si à l’avenir les pendulaires et les clients se déplaçant en voiture doivent payer, en plus des taxes de parcage et des amendes prohibitives, des droits de passage pour entrer en ville, les commerces des centres-villes disparaissent définitivement. A la grande joie des centres commerciaux « au vert », donc dans la périphérie des villes. Aujourd’hui déjà, nombre d’automobilistes préfèrent ces derniers. « Arrivée facile, départ facile, parcage gratuit », voilà la devise. S’ils doivent payer des droits de passage pour attendre les centres urbains, les gens n’ont définitivement plus aucune raison de faire leurs achats ou de travailler en ville. Alors les municipalités de gauche auront atteint leur objectif final: des centres-villes morts et des cloaques d’obédience rouge-verte.
Il ne faut pas que nous en arrivions là. Ce n’est pas de cette politique des transports que la Suisse a besoin. Si des villes européennes encaissent des péages, grand bien leur fasse. La Suisse n’a aucune raison de s’inspirer de cette politique insensée. Les usagers motorisés de la route sont déjà suffisamment pressurés par les impôts sur les véhicules à moteur, la vignette autoroutière, les taxes sur les carburants et d’autres prélèvements (comme la RPLP). Et que reçoivent-ils on contrepartie? Au lieu d’améliorer le flux du trafic grâce à un réseau routier plus performant et plus sûr, la gauche détourne un maximum d’argent pour des projets comme les NLFA et d’autres réalisations des transports publics.
Les automobilistes refusent de rester les bras croisés devant cette évolution. Le péage routier urbain est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. L’UDC se battra jusqu’à une éventuelle votation populaire contre cette nouvelle tentative de rapine étatique. Elle appelle les automobilistes à former dès à présent et à chaque occasion une résistance massive contre cette politique vide-poche.
Berne, 7 décembre 2007