Communiqué de presse

3,8 milliards de francs de dettes supplémentaires en période de haute conjoncture!

Le budget 2008 annonce un déficit de 3,8 milliards de francs alors que la conjoncture économique bat son plein. Cette politique traduit une insouciance fatale au détriment des générations à venir….

(UDC) Le budget 2008 annonce un déficit de 3,8 milliards de francs alors que la conjoncture économique bat son plein. Cette politique traduit une insouciance fatale au détriment des générations à venir. Si ce budget n’est pas sérieusement corrigé par le Parlement, l’UDC refusera de le soutenir. Elle ne peut pas non plus donner son aval au financement complémentaire de l’AI proposé au Conseil des Etats. Ce projet se contente d’alimenter avec l’argent des contribuables une assurance sociale en faillite virtuelle, sans régler pour autant le problème de fond de cette institution.

Le 21 octobre dernier le peuple suisse a exprimé sa confiance dans l’UDC en lui donnant une part de suffrages d’un niveau jamais atteint depuis la mise en place du système électoral proportionnel. Cette confiance ne doit pas être déçue. L’UDC mettra tout en œuvre pour réduire le déficit désastreux du budget 2008. Elle déposera de nombreuses propositions de coupes durant la deuxième lecture en commission qui aura lieu cette semaine. Faute d’une amélioration sérieuse du budget 2008, le groupe parlementaire UDC le refusera.

L’UDC exige également que la Confédération cesse de recourir à des combines et des astuces comptables. Certaines parties de l’administration et une majorité du Parlement neutralisent en effet régulièrement le frein à l’endettement en qualifiant « d’extraordinaires » des dépenses supplémentaires de l’Etat. Ces pratiques ne peuvent plus être tolérées. Aussi, l’UDC exige-t-elle qu’à partir du 1.1.2009 toutes les dépenses ordinaires et extraordinaires soient soumises au frein à l’endettement. Voilà la seule manière de contrôler durablement les excès dépensiers de la Confédération.

L’UDC rejette aussi catégoriquement le financement complémentaire de l’assurance-invalidité proposé par les commissions compétentes du Conseil des Etats. Ce projet consiste en fait en un pillage de la fortune de l’AVS au profit de l’AI sans que les problèmes de fond de cette institution ne soient résolus, donc sans que l’AI ne soit structurellement assainie.

Les élections commencent après les élections. L’UDC, en tout cas, tiendra ses promesses électorales. Le peuple suisse lui ayant donné un mandat on ne peut plus clair, l’UDC poursuivra la politique financière qu’elle mène depuis de nombreuses années. Elle le fera même avec encore plus de détermination que jusqu’ici.

Bern, 30 octobre 2007

 
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