Pendant trois ans et demi la gauche a réussi à empêcher l’application de l’initiative sur l’internement. Et cela bien que le peuple ait clairement approuvé ce projet qui exige l’internement à vie…
(UDC) Pendant trois ans et demi la gauche a réussi à empêcher l’application de l’initiative sur l’internement. Et cela bien que le peuple ait clairement approuvé ce projet qui exige l’internement à vie des délinquants extrêmement dangereux. Aujourd’hui, après d’âpres débats au Conseil national, la voie est enfin libre pour légiférer dans le sens voulu par le peuple. Grâce à l’UDC qui a été l’unique parti à soutenir ce projet lors de la votation populaire.
Le 8 février 2004, 56,2% des votants ont dit oui à l’internement à vie des délinquants extrêmement dangereux. Ce projet s’est imposé en votation populaire malgré la recommandation du Parlement, du Conseil fédéral et de la plupart des autres partis de le rejeter. L’UDC a été le seul parti à soutenir cette initiative populaire lancée par deux particuliers et à se battre pour elle jusqu’à ce jour. L’article constitutionnel approuvé par le peuple était une réaction à des années de pratique pénale complaisante à l’égard des malfaiteurs et elle était aussi l’expression d’une méfiance largement répandue face aux autorités et aux spécialistes de l’exécution des peines et mesures.
Trois ans et demi durant, les milieux de gauche, soutenus par des représentants des partis centristes, ont fait obstruction à l’application de cette initiative dans les commissions parlementaires. Il a fallu toute la pression de l’UDC pour qu’une majorité se dégage aujourd’hui au Conseil national en faveur de ce projet. La voie est ainsi enfin ouverte à l’instauration de l’internement à vie et la volonté du peuple pourra être respectée.
Berne, 17 septembre 2007