Communiqué de presse

Halte à la violence juvénile et à la criminalité étrangÈre

Durant les vingt ans écoulés presque aucun autre domaine politique n’a été aussi occupé par la gauche et aussi marqué par l’idéologie socialiste que l’instruction publique. Avec les conséquences…

(UDC) Durant les vingt ans écoulés presque aucun autre domaine politique n’a été aussi occupé par la gauche et aussi marqué par l’idéologie socialiste que l’instruction publique. Avec les conséquences désastreuses que l’on sait: pédagogie antiautoritaire, suppression des notes à l’école, connotation négative de l’effort et de la performance, irrespect à l’égard des enseignants, manque de discipline et de concentration et chaos – voilà le quotidien dans les écoles suisses. La peur, la violence, le crime ainsi que des problèmes d’alcool et de drogues sont aujourd’hui une triste réalité dans les cours de récréation suisse. L’UDC a l’intention de se battre avec détermination contre cette dérive. Dans un document stratégique détaillé sur la violence juvénile et la criminalité étrangère, elle propose des mesures pour rétablir l’ordre dans les écoles et sanctionner efficacement les jeunes violents.

Il faut que la Suisse retrouve la sécurité. L’ordre et la discipline doivent revenir dans les écoles. Les enseignants doivent à nouveau pouvoir assumer leur mandat de formation. Les tribunaux doivent appliquer les lois dans toute leur rigueur. Nos règles sont valables pour tous – également pour les étrangers et les jeunes.

L’actuel droit pénal des mineurs n’est pas à la hauteur des exigences de notre temps. Il doit être notablement durci. Il doit être bien compris – notamment de la part des jeunes délinquants – que toute violation de la loi suscite immédiatement une réponse perceptible sous la forme d’une peine adéquate. Dans les cas de délits graves, les tribunaux ne doivent plus seulement tenir compte de l’âge du fautif, mais surtout de la gravité de son acte.

Exigences de l’UDC:

  • face à des délits particulièrement graves ou certains faits constitutifs qualifiés, le juge doit avoir la possibilité d’appliquer le droit pénal des adultes aux jeunes dès l’âge de 16 ans déjà.
  • dès 14 ans révolus, une peine privative de liberté allant jusqu’à 4 ans doit être possible.
  • la médiation et la réprimande doivent être biffées; il faut imposer des limites et règles claires aux jeunes délinquants.
  • Les conditions pour la libération conditionnelle, la période probatoire et la mise à l’épreuve doivent être notablement renforcées.
  • la responsabilité des parents pour les actes de leurs enfants doit être renforcée; les chefs de famille doivent dans tous les cas assumer la responsabilité des dommages causés par les membres mineurs de leur famille; l’art. 333 CCS doit être modifié dans ce sens.
  • l’initiative UDC sur le renvoi menace également les jeunes criminels étrangers d’une expulsion.
  • la formation scolaire doit répondre aux exigences de la vie professionnelle. Il est urgent de donner une plus grande place aux disciplines de base que sont la langue et les mathématiques.
  • les enfants de langue étrangère doivent commencer par apprendre la langue nationale de leur lieu de domicile et n’être admis dans une classe régulière qu’après avoir subi avec succès un test de langue.

Berne, 2 août 2007

 

 
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