Depuis 2003, l’UDC tient deux sièges au Conseil fédéral. Elle dispose du plus important groupe parlementaire et marque la politique de son empreinte. Après les négligences financières des années…
(UDC) Depuis 2003, l’UDC tient deux sièges au Conseil fédéral. Elle dispose du plus important groupe parlementaire et marque la politique de son empreinte. Après les négligences financières des années 90, le Conseil fédéral et le Parlement parviennent lentement à redresser les finances fédérales. Grâce aux pressions constantes de l’UDC. Mais la bonne situation économique et les importantes rentrées fiscales qu’elle génère ne doivent pas faire oublier que d’énormes échéances financières attendent la Confédération en 2008. L’UDC demande donc le lancement d’un programme d’allègement budgétaire 2008 pour empêcher la Confédération de retomber dans sa désastreuse politique déficitaire des années 90.
Le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui un compte positif comme on n’en avait plus vu depuis longtemps à la Berne fédérale. 2,5 milliards de francs d’excédent dans le compte financier et environ 3,2 milliards de francs de recettes extraordinaires grâce aux ventes d’actions Swisscom. Une lueur commence à poindre à l’horizon de la politique financière fédérale. Mais ces résultats positifs ne doivent pas faire oublier les problèmes qui nous attendent. En 2008 déjà, la Confédération sera confrontée à des charges extraordinaires de quelque 5 milliards de francs et le budget fédéral risque de croître une nouvelle fois plus rapidement que l’économie (+4,3%):
Le résultat financier présenté aujourd’hui est un pas dans la bonne direction – mais il ne justifie certainement pas le retour à la politique financière négligente des années 90. Dans la perspective des charges extraordinaires prévisibles pour 2008, il faut dès à présent mettre en place un nouveau programme d’allègement budgétaire pour empêcher de nouveaux déficits. La bonne situation conjoncturelle actuelle doit être mise à profit pour réduire enfin la dette de l’Etat. Les excédents doivent également profiter aux contribuables sous la forme de baisses d’impôts. Bref, pour avoir des finances publiques saines, il faut voter UDC, car seule l’UDC applique une politique financière rigoureuse.
Berne, 30 janvier 2007