Les partis de gauche, le PDC, le PRD et les organisations économiques ont dépensé des millions de francs pour la propagande en faveur de la loi sur l’aide aux pays de l’est. Une fois de plus, la…
(UDC) Les partis de gauche, le PDC, le PRD et les organisations économiques ont dépensé des millions de francs pour la propagande en faveur de la loi sur l’aide aux pays de l’est. Une fois de plus, la politique financière a été oubliée. La loi sur l’aide aux pays de l’est augmente la dette publique et alourdit les impôts. C’est précisément cette position incohérente des associations économiques et du PRD qui a eu pour conséquence que même le projet d’allocations fédérales pour enfants a été accepté.
L’UDC est la conscience financière de la Berne fédérale. La dernière campagne de votation a confirmé ce constat une fois de plus. Avec la nouvelle loi sur l’aide aux pays de l’est, le Conseil fédéral et le Parlement touchent un chèque en blanc pour verser de nouvelles contributions à la cohésion de l’UE bien au-delà du milliard de francs dont il était question ici. On verra maintenant comment les partisans de ce projet tiendront leurs promesses. L’UDC en tout cas veillera à la manière dont cette dépense sera compensée et aux futures exigences financières pour ladite cohésion de l’UE. Il est malhonnête de la part des milieux favorables à ce projet d’avoir dissimulé que la Suisse devra débourser l’an prochain déjà quelque 350 millions de francs supplémentaires au titre de la cohésion de l’UE.
Le oui aux allocations fédérales pour enfants est la conséquence directe de la politique en zigzag du PRD et des associations économiques. Il entraîne des charges supplémentaires de plusieurs centaines de millions de francs à charge de l’économie, donc aussi des salariés. Cette réforme réduit le pouvoir d’achat des citoyens et freine la croissance économique.
L’UDC ne cesse de mettre en garde contre l’extension incontrôlée de l’Etat social. La hausse des dépenses des assurances sociales tout comme l’endettement permanent de l’Etat constituent une lourde charge pour les générations à venir. Pour les jeunes Suissesses et les jeunes Suisses, ce dimanche de votation n’était certainement pas un jour faste.
Berne, le 26 novembre 2006