Le conseiller fédéral Christoph Blocher parle clair et appelle les choses par leur nom. Dans son discours de l’Albisgüetli de 2006, il a révélé des dysfonctionnements dans le secteur de l’asile que…
(UDC) Le conseiller fédéral Christoph Blocher parle clair et appelle les choses par leur nom. Dans son discours de l’Albisgüetli de 2006, il a révélé des dysfonctionnements dans le secteur de l’asile que les citoyennes et les citoyens ne sont plus prêts à accepter. Bien qu’il ait exprimé ses regrets pour une formulation imprécise qui figurait dans son discours, la Commission de gestion du Conseil des Etats tente depuis des mois de miner sa position. Comment expliquer sinon que cette commission ait même publié une réponse confidentielle du Conseil fédéral à un de ses rapports? C’est une évidence: la commission ne s’intéresse pas aux problèmes soulevés par Christoph Blocher; tout ce qu’elle souhaite, c’est lui faire du tort en vue des élections au Conseil fédéral.
Dans quelques semaines le conseiller fédéral Christoph Blocher s’adressera de nouveau à la population en parlant à l’Albisgüetli (Zurich). Ce qui n’empêche pas quelques parlementaires retardées et rancuniers de toujours s’occuper du dernier discours du conseiller fédéral. A l’époque, Christoph Blocher avait brièvement dévié de son manuscrit et fait une formulation imprécise pour laquelle il a ensuite exprimé ses regrets. Il est évident que la population, elle, s’intéresse avant tout aux problèmes évoqués par le ministre de la justice, soit en particulier la criminalité parmi les étrangers et le clivage culturel qui s’approfondit dans notre pays. Mais quand il s’agit de problèmes concrets, les grands stratèges des autres partis se distinguent par une passivité et une absence d’idées tout à fait navrantes. Leur unique thème politique semble être Christoph Blocher.
Le Conseiller fédéral Christoph Blocher doit continuer de parler un langage clair. La liberté d’expression des opinions doit s’appliquer aussi bien aux conseillers fédéraux qu’aux simples citoyens. Et il n’est pas acceptable qu’une commission parlementaire payée par les contribuables s’occupe pendant une année du discours d’un conseiller fédéral tout en ignorant complètement le problème de la criminalité étrangère soulevé par ce même ministre. L’UDC ne veut pas de faibles et de sournois au gouvernement; elle veut des personnalités fortes qui défendent l’intérêt du pays. Il s’agit donc pour elle d’obtenir un soutien populaire maximal lors des prochaines élections fédérales.
Liens:
http://www.blocher.ch/
Berne, 17 novembre 2006