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Santé
Communiqué de presse

Le PS et le PRD veulent une médecine d’état

Durant les mois d’été, un groupe de travail composé de représentants des partis bourgeois s’est penché sur le problème du financement des hôpitaux. Il a élaboré des propositions pour engager le…

(UDC) Durant les mois d’été, un groupe de travail composé de représentants des partis bourgeois s’est penché sur le problème du financement des hôpitaux. Il a élaboré des propositions pour engager le système de la santé publique sur la voie de l’économie de marché. Mais ce compromis bourgeois semble être oublié aujourd’hui. Du moins par le Parti radical qui préfère soutenir avec les socialistes le projet d’économie planifiée présenté par son ministre de la santé Pascal Couchepin.
 

Plus de planification d’Etat, moins de marché et, partant, moins de qualité – voilà les résultats des délibérations d’aujourd’hui de la Commission de la santé sur le financement des hôpitaux. Bien que les partis bourgeois aient convenu de soutenir un modèle de financement hospitalier fondé sur les lois du marché, une majorité s’est imposée au sein de la commission pour étendre encore l’économie planifiée pratiquée aujourd’hui. Cette décision s’explique uniquement par le revirement des radicaux qui ont préféré s’écarter de l’entente bourgeoise pour couvrir leur ministre de la santé. Selon ce dernier, la compétence de planification de l’Etat doit même encore être renforcée. Et il a défendu cette position deux semaines après la publication d’une étude de l’OCDE demandée par Pascal Couchepin et arrivant à la conclusion que c’est exactement cette compétence de planification des cantons qui pose problème.

L’UDC regrette de voir aujourd’hui les radicaux s’engager en faveur de l’économie planifiée. Un parti qui, d’un côté, combat la caisse-maladie unique et, de l’autre côté, soutient une médecine d’Etat est-il encore crédible?

L’UDC continuera de se battre pour le renforcement de la concurrence dans le secteur de la santé publique conformément à son initiative pour la baisse des primes. Un système fondé sur l’économie de marché est forcément moins cher si bien que les primes pourraient baisser. De plus, la qualité des prestations médicales serait meilleure.

Berne, 3 novembre 2006

 
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