De plus en plus souvent des valeurs fondamentales du monde occidental ou le recours à nos droits élémentaires comme la liberté d’expression (voir aussi le litige concernant les caricatures) sont…
(UDC) De plus en plus souvent des valeurs fondamentales du monde occidental ou le recours à nos droits élémentaires comme la liberté d’expression (voir aussi le litige concernant les caricatures) sont considérés comme des provocations dans les pays islamiques. Par ailleurs, le conflit du Proche-Orient, les émeutes dans les banlieues françaises et les attentats terroristes de musulmans fanatiques inquiètent la population de notre pays. De surcroît, de plus en plus d’étrangers refusant de s’intégrer, prêts à la violence, voire criminels se font remarquer. Les discussions culturelles – foulard, minarets, etc. – se multiplient. L’UDC a donc déposé une intervention demandant des réponses du Conseil fédéral quant à la sauvegarde des valeurs fondamentales démocratiques et chrétiennes en Suisse.
Plus de 21% de la population vivant en Suisse sont des étrangers. Un nombre croissant de ces personnes ne respectent pas nos lois, nos règles de conduite ainsi que les limites que nous nous imposons dans la vie en société et dans la pratique religieuse. Ces problèmes proviennent notamment du fait que l’Islam place la religion au dessus de l’Etat. La contestation des règles imposées par l’Etat commence à poser de sérieux problèmes. Parallèlement, le potentiel de conflit entre le monde musulman et l’Occident a fortement progressé. L’UDC demande donc au Conseil fédéral d’expliquer comment il voit le rôle de la Suisse dans cette situation.
Dans une récente analyse de la situation, le Conseil fédéral a relevé que le risque d’attentats terroristes en Suisse avait augmenté. Ce constat doit entraîner non seulement des mesures visant à préserver la sécurité intérieure, mais aussi une prudence accrue en matière de déclarations et d’activités de politique extérieure du Conseil fédéral. Dans cette situation, la neutralité suisse joue un rôle central, car cette maxime de la politique extérieure helvétique apporte à notre pays une sécurité maximale. Inversement, de nombreuses interventions de la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey violent le principe de la réserve et de la non-immixtion dans les affaires d’autres pays et exposent donc la Suisse à un risque accru. Sur ce point encore, l’UDC exige du Conseil fédéral une clarification de la situation.
Ensuite, l’UDC invite le Conseil fédéral à expliquer comment il entend imposer durablement en Suisse le respect des valeurs fondamentales démocratiques et chrétiennes. Il s’agit en particulier de répondre au danger de voir des groupements hostiles à la démocratie prendre de l’ampleur en Suisse.
7018 Flims, 19 septembre 2006