Une fois de plus un délinquant interné extrêmement dangereux a été tout simplement relâché et il a immédiatement commis un nouvel acte pénal. Il semble que le directeur de la justice du canton de…
(Femmes UDC) Une fois de plus un délinquant interné extrêmement dangereux a été tout simplement relâché et il a immédiatement commis un nouvel acte pénal. Il semble que le directeur de la justice du canton de Zurich n’ait même pas été informé de cette mesure. Cette affaire rappelle le meurtre de Pasquale Brumann. Elle aussi était la victime d’un assassin en congé de détention dont l’ancien directeur cantonal de la justice et actuel conseiller fédéral Moritz Leuenberger avait ordonné la libération. Cela ne peut pas continuer ainsi. Les Femmes UDC demandent que ces dysfonctionnements soient immédiatement corrigés et que tous les dispositifs judiciaires des cantons en la matière soient vérifiés. Les représentantes de l’UDC déposeront des interventions parlementaires dans ce sens dans les parlements cantonaux.
Bien qu’un internement ait été ordonné, un délinquant extrêmement dangereux a tout simplement bénéficié d’un congé. Condamné pour des actes de violence à l’égard de femmes, il a finalement été interné dans l’établissement pénitentiaire de Pöschwies (ZH), car la thérapie à laquelle il avait été soumis depuis 1996 n’a pas eu de succès. Néanmoins, le psychiatre concerné a autorisé en 2005 une exécution en semi-liberté de la peine. Le délinquant en a profité pour agresser sexuellement des prostituées. Cela a commencé en novembre 2005. Le délinquant devenant le plus en plus agressif, les autorités ont fini par s’en rendre compte. Néanmoins, grâce à des lacunes béantes dans le système de sécurité et dans les banques de données, cet individu a pu des mois durant vivre ses dangereuses pulsions sexuelles sans être inquiété.
Des affaires de ce genre où la justice saisit mal une situation et expose la population à des risques énormes se répètent régulièrement. Que l’on songe au meurtre de Pascale Brumann qui avait 20 ans lorsqu’elle a été assassinée au Zollikerberg (ZH) par un meurtrier auquel l’ancien directeur cantonal de la justice et actuel conseiller fédéral Moritz Leuenberger avait accordé un congé. Et récemment à la région d’Olten, un individu condamné pour assassinat est resté en liberté parce que l’administration judiciaire s’était endormie.
Cela ne peut pas continuer ainsi. Le peuple a donné un signal clair et net en acceptant massivement l’initiative pour l’internement. Il faut en tenir compte. Les autorités concernées doivent prendre les mesures qui s’imposent, notamment en précisant le niveau de dangerosité des criminels dans les dossiers et les fichiers électroniques. Toutes les lacunes dans le dispositif de sécurité doivent être comblées pour éviter des enchaînements qui conduisent à des erreurs fatales. La sécurité de la population et tout particulièrement celle des femmes et des enfants est gravement compromise par ces négligences à tous les niveaux. Les responsables politiques sont invités à agir enfin. Les représentantes UDC dans les parlements cantonaux déposeront des interventions dans ce sens.
Berne, 22 août 2006