L’UDC soutient le Conseil fédéral dans son effort de respecter la neutralité en tant que maxime suprême de la politique extérieure et d’éviter de mêler la Suisse à des conflits étrangers. A…
(UDC) L’UDC soutient le Conseil fédéral dans son effort de respecter la neutralité en tant que maxime suprême de la politique extérieure et d’éviter de mêler la Suisse à des conflits étrangers. A l’inverse, l’UDC condamne les récentes prises de positions publiques de la ministre des affaires étrangères qui sont en totale opposition avec cette neutralité. L’UDC invite donc le Conseil fédéral à imposer l’attitude neutre de la Suisse et à rappeler à l’ordre le DFAE.
Au cours de sa séance de mercredi dernier qui était consacrée à la crise du Proche-Orient, le gouvernement fédéral a confirmé son intention de maintenir l’attitude neutre de la Suisse. Or, une attitude neutre exige la plus grande retenue de la part des élus politiques et leur interdit de se mêler de conflits étrangers. Les diverses propositions de la ministre des affaires étrangères ont donc échoué.
La neutralité est la maxime suprême de la politique extérieure suisse. Etre neutre est une tâche difficile, parfois aussi désagréable. En revanche, la neutralité est indispensable à l’offre d’aide humanitaire et de bons offices conformément à une tradition suisse vieille de plusieurs décennies.
Par ses déclarations irréfléchies et ses prises de positions spontanées, la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey a placé la Suisse dans une situation difficile. Ces prises de position unilatérales ne contribuent ni à calmer le conflit, ni à soutenir la réputation de la Suisse en tant que partenaire impartial. De surcroît, elles nourrissent des spéculations sur l’attitude du Conseil fédéral et font croire que la Suisse ne parle pas d’une seule voix. Notre pays y perd forcément du crédit.
L’UDC attend du Conseil fédéral qu’il fasse respecter rigoureusement la position confirmée lors de sa dernière séance et que le Département fédéral des affaires étrangères s’y tienne également.
Berne, 2 août 2006