Plus de 75% des demandes d’asile sont déposées par des faux réfugiés qui ne sont pas persécutés. 41% des rentes AI sont versées à des étrangers. Plus de 41,5% des chômeurs sont étrangers. La loi…
(UDC) Plus de 75% des demandes d’asile sont déposées par des faux réfugiés qui ne sont pas persécutés. 41% des rentes AI sont versées à des étrangers. Plus de 41,5% des chômeurs sont étrangers. La loi révisée sur l’asile et la nouvelle loi sur les étrangers permettent de stopper ces abus sans pour autant compromettre la tradition humanitaire de la Suisse. Bien au contraire: elle sera renforcée. Car en combattant les abus, on rétablit la justice et on facilite l’accueil des vrais réfugiés.
Avec l’entrée en fonction de Christoph Blocher à la tête du Département fédéral de justice et police, la lutte contre les abus a enfin fait des progrès. Diverses améliorations apportées à la procédure d’asile ont entraîné une baisse du nombre de demandes d’asile abusives déposées par des faux réfugiés. Néanmoins, la Suisse est toujours confrontée à un fort afflux de demandes d’asile – quelque 10’000 par an – dont à peine 25% sont déposées par des vrais réfugiés.
La loi révisée sur l’asile permettra de combler les nombreuses lacunes de la législation actuelle qui sont autant de sources d’abus. Ainsi, l’autorité n’entrera plus en matière sur les demandes de requérants d’asile qui détruisent leurs papiers d’identité avant d’entrer en Suisse. Les requérants dont la demande a été rejetée définitivement et qui multiplient les recours pour éviter une expulsion devront payer des émoluments. Un requérant définitivement débouté doit quitter le pays et ne recevra plus qu’une aide d’urgence (et non plus une aide sociale) jusqu’à son départ.
La nouvelle loi sur les étrangers remplace la loi actuelle qui date de 1934. Le peuple suisse ayant accepté les accords de libre circulation des personnes avec l’UE, la Suisse doit nouvellement régler l’entrée, le séjour et l’éventuelle expulsion des étrangers provenant de pays non membres de l’UE. Le nouveau texte offre notamment des instruments efficaces contre les mariages de complaisance. A l’avenir, il sera intéressant pour les étrangers, qui souhaitent obtenir un permis d’établissement, de faire un effort d’intégration. L’intégration sera récompensée, mais l’abus social sera puni.
La loi révisée sur l’asile et la nouvelle loi sur les étrangers permettent de mieux combattre les abus dans le droit d’asile et dans le système social. En revanche, la Suisse conserve sa tradition humanitaire à l’égard des vrais réfugiés. L’UDC se bat donc pour un double oui aux lois sur l’asile et sur les étrangers avec une campagne nationale trilingue comprenant des affiches, des flyers, des annonces, des manifestations et un site Internet (www.loi-asile-oui.ch).
Berne, 27 juillet 2006