Le référendum contre la loi fédérale sur la coopération avec les Etats d’Europe de l’Est a abouti avec plus de 70’000 signatures. Le peuple suisse aura ainsi le dernier mot quand il s’agira de…
(UDC) Le référendum contre la loi fédérale sur la coopération avec les Etats d’Europe de l’Est a abouti avec plus de 70’000 signatures. Le peuple suisse aura ainsi le dernier mot quand il s’agira de décider si la Suisse doit verser à l’UE un milliard de francs et même davantage alors que la Confédération accumule les dettes.
Après une récolte de signatures efficace, l’UDC a déposé aujourd’hui plus de 70’000 signatures à l’appui de son référendum contre la loi sur la coopération avec les Etats d’Europe de l’Est. Le nombre élevé de signatures récoltées montre à l’évidence que ce projet est fort controversé au sein de la population. La votation aura sans doute lieu le 26 novembre 2006.
Ce sont des réflexions et des motivations relevant de la politique financière qui ont poussé l’UDC à lancer ce référendum. Pour l’UDC, il était d’emblée claire que ledit milliard pour la cohésion doit être intégralement compensé et que les versements à l’UE ne doivent jamais dépasser ce plafond. Or, la loi sur la coopération avec les Etats d’Europe de l’Est ne répond pas à ces exigences et le Conseil fédéral s’apprête d’ores et déjà à faire de nouvelles promesses financières à l’UE dans la perspective de l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie.
La Confédération a actuellement une dette de plus de 130 milliards de francs qui coûte chaque jour 9,8 millions de francs d’intérêts. Cette politique déficitaire nuit gravement à la compétitivité de la Suisse. Dans cette situation, il est injustifiable de vouloir offrir des sommes énormes à l’UE sans aucune obligation et sans aucune contreprestation. Surtout quand on nous dit que ce paiement sert à ouvrir de nouveaux marchés que l’extension de la libre circulation des personnes a déjà ouverts. Néanmoins, l’UDC n’aurait pas lancé de référendum contre le projet initial qui prévoyait la compensation de ce versement dans le budget fédéral. Or, la loi approuvée par le Parlement renonce à toute compensation et ne plafonne pas les versements à l’UE, un procédé diamétralement opposé à une politique financière sérieuse. L’UDC était donc contrainte de se battre contre ce projet de loi.
Berne, 12 juillet 2006