Réuni en séance aujourd’hui, le groupe UDC des Chambres fédérales a décidé de demander le renvoi au Conseil fédéral de la modification de la loi sur les armes (registre des armes). Ce projet ne…
(UDC) Réuni en séance aujourd’hui, le groupe UDC des Chambres fédérales a décidé de demander le renvoi au Conseil fédéral de la modification de la loi sur les armes (registre des armes). Ce projet ne correspond d’aucune manière à la tradition suisse en matière d’armes et touche des dizaines de milliers de collectionneurs d’armes. Il génère une bureaucratie énorme, mais ne contribue en rien à empêcher l’usage abusif d’armes.
La surveillance des citoyens par l’Etat dans tous les domaines de la vie ne cesse de progresser au détriment de la sphère privée et de la responsabilité individuelle. Le projet de registre des armes est un pas de plus dans cette direction.
Avant la votation sur Schengen, le Conseil fédéral avait toujours affirmé que la tradition suisse en matière d’armes serait respectée. Or, ce projet de registre des armes affecte gravement cette tradition. Dans aucun autre pays au monde, la tradition libérale en matière d’armes est aussi ancrée qu’en Suisse. La propriété privée d’armes et la transmission d’armes de père en fils est une expression du sens de la responsabilité des citoyens de ce pays. Il s’agit donc de préserver ce principe.
Or, le nouveau registre des armes apporterait des restrictions massives dans ce domaine. L’UDC y est donc rigoureusement opposée. De plus, il faudrait mettre en place un lourd appareil administratif pour enregistrer toutes les armes détenues par des particuliers. Une fois de plus les citoyens sont mis sous tutelle et, de surcroît, des citoyens parfaitement honnêtes risquent d’être criminalisés.
L’UDC demande une modification du registre des armes proposé dans cette révision. Il faut exclure de cette obligation les armes détenues par des particuliers et l’héritage d’armes et n’enregistrer que les futurs transferts d’armes.
Berne, 27 mai 2006