La radio alémanique DRS a annoncé aux nouvelles de midi que la Suisse devra sans doute participer à un fonds de l’UE pour le financement de la surveillance des frontières extérieures de l’espace…
(UDC) La radio alémanique DRS a annoncé aux nouvelles de midi que la Suisse devra sans doute participer à un fonds de l’UE pour le financement de la surveillance des frontières extérieures de l’espace Schengen. Cela pourrait coûter très cher à la Suisse, car dans les milieux de l’UE on estime la totalité de ces charges à quelque 3,3 milliards de francs. Il semble que le Conseil fédéral était au courant de cette exigence de l’UE avant le scrutin sur Schengen, mais qu’il l’a passée sous silence pendant la campagne de votation.
La Commission de politique extérieure du Conseil national ignorait également jusqu’à ce matin cette nouvelle exigence financière de l’UE à l’égard de la Suisse. Il semble que dorénavant les partis gouvernementaux et les commissions parlementaires soient contraints de consulter les médias pour être informés des ententes discrètes et autres combines de l’administration fédérale dans le dossier UE. Si les informations diffusées par la radio DRS devaient se confirmer, des coûts supplémentaires de taille attendent la Confédération et les cantons pour l’application de l’accord de Schengen.
Comme dans le cas du milliard pour la cohésion, la Suisse et ses contribuables devront faire les frais des dissimulations et astuces financières du Conseil fédéral en rapport avec l’UE. L’UDC invite le gouvernement à clarifier rapidement la situation. Le groupe parlementaire UDC discutera de cette affaire lors de sa séance de vendredi prochain.
Berne, 24 mai 2006