Communiqué de presse

Quand assumerez-vous donc vos responsabilités, madame la conseillÈre fédérale?

L’affaire des ventes de visas dans les ambassades suisses se poursuit. Des manquements ayant été constatés au Pérou, en Russie, dans un pays arabe et dans un pays africain, le cas de corruption à…

(UDC) L’affaire des ventes de visas dans les ambassades suisses se poursuit. Des manquements ayant été constatés au Pérou, en Russie, dans un pays arabe et dans un pays africain, le cas de corruption à l’ambassade d’Islamabad constitue pour le moment le dernier de la série. Au lieu d’assumer enfin la responsabilité de ce fiasco, la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey rappelle tout le personnel de la mission d’Islamabad ainsi que du consulat de Karachi. Cette intervention sert de toute évidence à empêcher une enquête judiciaire sur place, donc à dissimuler l’ampleur de l’affaire.

La crédibilité internationale de la Suisse souffre gravement de la politique menée par la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey. Cette dernière n’a toujours pas compris que l’attribution abusive de visas n’est pas uniquement le résultat d’activités criminelles, mais que les causes profondes en sont des procédures inadaptées et l’attitude générale de « laisser-faire » qu’elle fait régner dans ce département. Ce sont ces lacunes qui ont rendu possible des activités criminelles. Elle n’a pas compris non plus qu’il ne s’agit pas de cas isolés, mais que l’attribution insouciante de visas d’entrée en Suisse est devenue presque la règle sous son régime. Quand Micheline Calmy-Rey assumera-t-elle enfin ses responsabilités?

L’UDC est surprise de la négligence qui préside manifestement au choix du personnel étranger des ambassades suisses. Il n’en était pas ainsi autrefois. Au lieu de faire face à ses responsabilités et d’imposer un système de sélection rigoureux, Micheline Calmy-Rey choisit la solution de la facilité. Elle disqualifie globalement tout le personnel étranger et veut le remplacer par du personnel suisse. Et, bien sûr, elle demande plus d’argent. Une telle attitude de mépris à l’égard des étrangers aurait valu à un conseiller fédéral UDC une campagne médiatique de plusieurs semaines.

Retirer tout le personnel des ambassades n’est qu’une manœuvre de diversion et de dissimulation. Malgré ou plutôt à cause d’agissements de ce type, les abus en matière de visas restent parfaitement possibles dans les ambassades suisses et Islamabad ne sera sans doute pas la dernière affaire. Le groupe UDC déposera une intervention parlementaire pour exiger une information complète sur ce scandale. De plus, il demandera à la Commission de gestion du Conseil national d’ouvrir une enquête. Si la série de fraudes au Département fédéral des affaires étrangères devait se poursuivre, l’UDC estime qu’il faudrait même instituer une commission d’enquête parlementaire (CEP) pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Berne, 19 mai 2006

 
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