Les attaques de chiens féroces contre des personnes se multiplient. C’est un fait qu’on ne peut nier ni par des arguties intellectuelles, ni par des raisonnements juridiques. Cependant, les…
(UDC) Les attaques de chiens féroces contre des personnes se multiplient. C’est un fait qu’on ne peut nier ni par des arguties intellectuelles, ni par des raisonnements juridiques. Cependant, les mesures proposées par la Confédération contre les chiens dangereux ne sont pas sérieuses. Elles sont même hypocrites. Elles font croire à la population qu’elle est en sécurité devant les chiens de combat. L’UDC demande des mesures conformes à la Constitution et efficaces contre les chiens dangereux. Il s’agit avant tout de placer les propriétaires de ces chiens devant leurs responsabilités.
Ancrer une interdiction des pitbulls dans la loi sur la protection des animaux est tout simplement faux. Comme son nom l’indique, cette loi a été créée pour protéger les animaux. Par contre, dans le cas présent, il s’agit de protéger les humains contre les attaques de chiens dangereux. Les mesures proposées par la Confédération contre les chiens de combat sont aussi discutables sur le plan de la procédure. En effet, les mesures policières sont du ressort des cantons, et non pas de la Confédération. De plus, ces mesures fédérales seraient difficilement applicables, car la garde des chiens est différente dans le canton de Genève, à Appenzell ou dans les Grisons. Globalement, cette action est précipitée et peu efficace.
Pour toutes ces raisons, le groupe UDC des Chambres fédérales refusera ces mesures fédérales contre les chiens de combat et exigera, par le biais d’une motion, des mesures adéquates pour protéger les humains contre les chiens dangereux. Des mesures efficaces, mais conformes à la Constitution, des mesures qui doivent contraindre les propriétaires des chiens à assumer leurs responsabilités, être largement acceptées et applicables dans la pratique.
Berne, 14 mars 2006