L’influence croissante que l’UDC exerce au Conseil fédéral s’est clairement manifestée durant les deux premières années de cette légis-lature. De gros problèmes restent néanmoins à résoudre en…
(UDC) L’influence croissante que l’UDC exerce au Conseil fédéral s’est clairement manifestée durant les deux premières années de cette légis-lature. De gros problèmes restent néanmoins à résoudre en politique financière et sociale. Dans l’intérêt des générations à venir, l’UDC s’engagera de toutes ses forces en 2006 pour une politique financière économe et raisonnable ainsi que pour l’assainissement des œuvres sociales. L’AVS, l’AI et l’assurance-maladie demandent une intervention urgente, mais aussi l’assurance-chômage (AC). L’UDC fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher la débâcle financière qui menace.
Sans gêne aucune et de manière totalement irresponsable, la Confédération a, durant ces quinze dernières années, multiplié les dépenses et les dettes, introduit de nouvelles assurances sociales, augmenté les impôts, taxes et redevances ou imposé de nouveaux prélèvements obligatoires. Cette hypertrophie de l’Etat et des assurances sociales entrave et insécurise les entreprises, freine la consommation, menace les emplois existants et empêche la création de nouveaux postes de travail. Les conséquences de cette politique désastreuse sont bien connues: l’économie suisse stagne. Pour la sortir de cette impasse, il faut réduire les interventions de l’Etat, encourager la responsabilité individuelle et laisser jouer les lois du marché.
Les œuvres sociales continueront en 2006 de jouer un rôle central en politique fédérale. Les mesures d’assainissement indispensables ont été trop longtemps reportées. Le parlement doit agir. Dans quatre ans, l’AVS sera en manque de liquidités; la dette de l’AI atteint bientôt 8 milliards de francs, celle de l’AC dépassera 5 milliards. Et chaque année les coûts de la santé publique augmentent de 4 à 8%. L’UDC veut que les assurances sociales soient assainies avec le concours de tous les milieux concernés. Il s’agit en premier lieu de lutter systématiquement contre les abus. En approuvant l’initiative UDC pour la baisse des primes, le peuple suisse aura enfin l’occasion de corriger les erreurs de la politique de la santé et de stopper la hausse constante des primes.
L’économie suisse et l’emploi ne repartiront à la hausse que lorsque la Suisse aura réussi à boucher les trous de ses œuvres sociales et de ses finances fédérales. Pour l’UDC, il est évident que seule une politique qui tient compte des intérêts des générations à venir peut durablement porter des fruits.
Berne, le 3 janvier 2006