L’UDC a obtenu une belle victoire électorale en 2003. Avec ses 55 conseillers nationaux et 8 conseillers aux Etats ainsi que deux conseillers fédéraux, elle forme aujourd’hui le plus grand groupe…
(UDC) L’UDC a obtenu une belle victoire électorale en 2003. Avec ses 55 conseillers nationaux et 8 conseillers aux Etats ainsi que deux conseillers fédéraux, elle forme aujourd’hui le plus grand groupe parlementaire. A la mi-temps de la législature 2003-2007, l’UDC peut faire un bilan intermédiaire positif. Elle est aujourd’hui fortement ancrée dans le peuple et bien organisée. Les solutions politiques qu’elle propose sont fondées et recueillent de plus en plus souvent des majorités.
La polarisation observée depuis quelques années en Suisse s’est poursuivie. Elle est renforcée par un clivage croissant entre les villes et les campagnes dans nombre de thèmes politiques. Contrairement à ce qui a été dit, il n’y a eu durant cette première moitié de la législature 03-07 ni « glissement à droite », ni « blocage », ni « crise de la concordance ». Le fait est que les deux partis du centre, le PDC et le PRD, ont perdu leur majorité au parlement. Pour changer le cours des choses, ils ont donc besoin d’un troisième parti. D’où l’influence croissante de l’UDC sur les solutions politiques finalement retenues.
La politique de l’UDC est axée sur la recherche de solutions et elle est bien comprise ainsi par le peuple comme en témoignent des sondages. Voilà pourquoi la politique de l’UDC trouve de plus en plus souvent des majorités. Des exemples pour illustrer ce constat:
L’UDC a continué de croître durant les deux premières années de cette législature. Dans les onze cantons où il y a eu des élections législatives, elle a réussi à augmenter sa part électorale à l’exception du canton d’Argovie. La croissance de l’UDC est visible et perceptible surtout en Suisse romande, au Tessin et en Suisse centrale. Environ 5000 nouveaux membres ont été enregistrés et 59 nouvelles sections locales ont été fondées. Ces adhésions se sont surtout faites en deux vagues après les votations sur les projets de naturalisation (2004) et sur Schengen/Dublin (2005).
Berne, 21 octobre 2005