Communiqué de presse

La SUVA mise à mal par l’habituel copinage politique, économique et syndical

Le scandale immobilier qui frappe le monopole d’Etat SUVA et qui a déjà fait perdre des millions aux assurés s’étend de plus en plus. Les dommages connus à ce jour représentent 20 francs par…

 (UDC) Le scandale immobilier qui frappe le monopole d’Etat SUVA et qui a déjà fait perdre des millions aux assurés s’étend de plus en plus. Les dommages connus à ce jour représentent 20 francs par personne assurée. C’est toujours le même réseau de petits copains parlementaires et fonctionnaires des syndicats et des associations économiques qui porte également la responsabilité des dysfonctionnements à la SUVA. L’UDC demande un débat urgent au Conseil national.

Pendant que les événements survenus à la Caisse nationale d’assurance en cas d’accident (SUVA) doivent être mis à jour complètement et sans ménagement, il s’agit d’ores et déjà de tirer les conséquences politiques de cette affaire. Il n’est pas acceptable que le capital des personnes assurées soit géré de manière non professionnelle, voire que des criminels puissent en abuser. Tant que la SUVA est placée sous le toit de l’Etat, le Conseil fédéral et le parlement exercent la haute surveillance sur cette institution. Il faut aujourd’hui s’interroger sur les conséquences personnelles que doit avoir cette affaire, notamment au conseil d’administration de la SUVA et à l’Office fédéral de la santé publique qui est chargé de la surveillance de cette assurance.

Les disfonctionnements portés à la connaissance du public ont été véritablement favorisés par le conseil d’administration. La taille de ce dernier – quarante personnes – est parfaitement absurde. C’est le règne de l’irresponsabilité collective. En examinant un par un les membres de cet organe, on constate que dans la plupart des cas la carte du parti ou l’appartenance à une association était plus importante que la compétence professionnelle. L’UDC demande donc la démission en bloc du conseil d’administration, une forte réduction de son effectif et la nomination de personnes professionnellement qualifiées pour y siéger.

Les malversations qu’il y a eu sans doute à la SUVA ont été favorisées par les structures lourdes, complexes et opaques de cette institution. Manifestement, les contrôles étatiques n’empêchent pas de tels actes, ce qui parle en faveur d’une privatisation de la SUVA. La position de monopole dont jouit cette assurance doit être sérieusement remise en question.

Berne, le 20 septembre 2005

 
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