70 pour-cent des entreprises autrichiennes établissent un lien entre l’augmentation de la criminalité en Autriche et l’élargissement de l’UE à l’est ainsi que Schengen. Ernst Strasser, ministre de…
(UDC) 70 pour-cent des entreprises autrichiennes établissent un lien entre l’augmentation de la criminalité en Autriche et l’élargissement de l’UE à l’est ainsi que Schengen. Ernst Strasser, ministre de l’intérieur, a admis que la « criminalité importée » avait fortement augmenté depuis environ une année. Et d’ajouter que le gros des malfaiteurs étrangers ne provient pas des nouveaux pays membres de l’UE, mais des pays voisins à l’est et des Balkans. L’économie se plaint de pertes et relève le manque de surveillance à la frontière extérieure de l’espace Schengen.
Pour 90 pour-cent des entreprises autrichiennes, il est particulièrement important de prendre des mesures contre les cambriolages et le crime organisé. 77 pour-cent estiment qu’il faut notamment renforcer la lutte contre les vols à l’étalage. Ces résultats ressortent d’un sondage effectué par le « Linzer Market Institut » fin avril auprès de 400 entreprises de toutes les provinces autrichiennes à l’exception de Salzburg, du Tyrol et du Vorarlberg. Les nouveaux pays membres de l’UE ont partiellement amélioré la surveillance de leurs frontières avant leur adhésion, a affirmé Ernst Strasser, ministre de l’intérieur. Cela n’empêche que de nombreux criminels franchissent sans encombre la frontière extérieure de l’espace Schengen. Le ministre autrichien a promis qu’il allait veiller à ce que « les nouveaux membres de l’UE respectent à 100% leurs engagements en matière de sécurité ».
Ces expériences récentes faites par l’Autriche, membre de l’UE et de Schengen, montrent bien que l’accord de Schengen n’est que pure théorie. Dans la pratique, ce dispositif s’avère inefficace. La population, d’abord, et l’économie, ensuite, font les frais de cette opération, toutes deux souffrant de la hausse rapide de la criminalité et du climat d’insécurité qui s’établit.
La sécurité ne se délègue pas. La sécurité est une tâche centrale de l’Etat. La sauvegarde de notre sécurité doit rester entre nos mains. Donc NON à Schengen/Dublin.
Berne, 1er juin 2005