Ce que l’UDC demande puis longtemps, le Conseil fédéral l’a enfin réalisé aujourd’hui: d’une part, le gouvernement a réduit les ambitions de politique étrangère de la conseillère fédérale Micheline…
(UDC) Ce que l’UDC demande puis longtemps, le Conseil fédéral l’a enfin réalisé aujourd’hui: d’une part, le gouvernement a réduit les ambitions de politique étrangère de la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, d’autre part, il a satisfait une revendication fort ancienne de l’UDC, à savoir le renforcement de la coopération économique avec les Etats-Unis.
La Suisse doit chercher à renforcer ses relations économiques et politiques avec les pays qui imposent leur rythme au marché. Le fait que les Etats-Unis sont le principal moteur économique du monde est connu depuis longtemps, mais le DFAE a néanmoins toujours axé à tort sa politique vers l’UE et les régions les plus pauvres du monde. Le Conseil fédéral a aujourd’hui corrigé ce cap.
Partenaires stables de longue date, les voisins européens restent évidemment importants pour la Suisse, mais ce n’est pas une raison pour négliger les marchés en rapide croissance comme la Chine, l’Inde et les Etats-Unis. C’est dans ces régions que se décide l’avenir du monde.
Depuis dix ans environ, l’UDC demande un renforcement des relations économiques avec l’Amérique du Nord. Dans son document de fond « Indépendante, neutre, consciente de sa force », l’UDC exigeait en 2000 déjà que la politique économique serve à améliorer les conditions-cadres pour l’économie suisse afin que l’industrie d’exportation helvétique reste compétitive et présente non seulement en Europe, mais dans le monde entier. Le gouvernement a enfin décidé de faire pression sur la ministre des affaires étrangères pour l’inciter à aller de l’avant dans ce dossier.
Berne, 19 mai 2005