Le Comité d’action suisse contre l’adhésion à Schengen/UE a déposé plus de 85’000 signatures attestées auprès de la Chancellerie fédérale. Ce référendum a donc obtenu un succès exceptionnel. Grâce…
Communiqué de presse du
Comité d’action suisse contre l’adhésion à Schengen/UE et
Comité pour un droit des armes libéral
Le Comité d’action suisse contre l’adhésion à Schengen/UE a déposé plus de 85’000 signatures attestées auprès de la Chancellerie fédérale. Ce référendum a donc obtenu un succès exceptionnel. Grâce à lui, le peuple pourra au moins exercer ses droits démocratiques et décider de l’adhésion de la Suisse aux accords de Schengen/Dublin.
Jamais encore depuis l’existence de la Confédération moderne, un projet de votation n’a menacé à tel point la sécurité et la souveraineté de la Suisse que l’accord Schengen/Dublin. Car Schengen égale plus de criminels, plus de chômeurs et, enfin, adhésion à l’UE.
En décembre, le Conseil fédéral a fait passer l’examen des accords bilatéraux II par les deux chambres fédérales à une rapidité rarement vue jusque là. Puis, le gouvernement et la majorité du parlement ont refusé le référendum obligatoire à ce projet dans le seul but d’empêcher qu’il soit soumis à la double majorité du peuple et des cantons. Ensuite, le Conseil fédéral a fixé, contrairement à l’usage normal, le début de la récolte des signatures pour le référendum au 21 décembre déjà, soit quelques jours seulement après la décision du parlement. Du coup, les référendaires ont perdu plusieurs jours précieux à cause des fêtes de Noël. Aucune chicanerie n’a été ratée pour entraver l’aboutissement du référendum. Néanmoins, un nombre exceptionnellement élevé de signatures a été réuni en relativement peu de temps. Ce résultat s’explique par un engagement sans faille des institutions participant au référendum, en particulier l’ASIN, l’UDC, les sociétés de tir ainsi que de nombreux particuliers et d’autres milieux.
Le comité d’action, l’ASIN, l’UDC et leurs alliés soutiennent la voie bilatérale de la Suisse parce qu’ils ne veulent pas adhérer à l’UE. C’est à ce niveau-là que se situe la différence essentielle par rapport à la politique d’alignement du Conseil fédéral et des autres partis politiques qui veulent pousser la Suisse dans l’UE. De plus, contrairement à ce que prétendent ses partisans, Schengen n’est pas un projet de sécurité. La raison d’être de cet accord est de supprimer les frontières nationales et de garantir la liberté de voyager, deux objectifs qu’il place au-dessus de la sécurité. De plus, Schengen entraîne pour la Suisse une perte importante de souveraineté. Nous signons un contrat que Bruxelles peut à tout moment modifier. Le droit des armes suisses serait également déterminé par Bruxelles, si bien qu’une des traditions les plus anciennes de la Suisse serait menacée.
Plus de 85’000 contacts avec des citoyennes et des citoyens ont secoué le pays au fil des mois passés. C’est en partant de cette position forte que l’UDC lance sa campagne de votation contre Schengen/Dublin.
Berne, 31 mars 2005