Communiqué de presse

La surveillant des prix est et restera inutile

Durant la session parlementaire du printemps dernier, l’UDC a déposé une motion (04.3032) pour demander la suppression de la surveillance des prix et le transfert de ses tâches, dans la mesure où…

(UDC) Durant la session parlementaire du printemps dernier, l’UDC a déposé une motion (04.3032) pour demander la suppression de la surveillance des prix et le transfert de ses tâches, dans la mesure où elles sont indispensables, à la Commission de la concurrence. Aujourd’hui, le Conseil fédéral a pris une décision inverse. Il a maintenu un service aussi onéreux qu’inutile et il a même réussi à trouver de nouvelles tâches au préposé à la surveillance des prix pour tenter de sauver les apparences.

La créativité de l’administration fédérale est sans borne quand il s’agit de sauvegarder envers et contre tout des institutions inutiles. Le préposé à la surveillance des prix est un bon exemple à ce propos. Au printemps 2004, l’UDC avait déposé une motion demandant la suppression de ce service aussi inutile que cher. A cette époque, le poste était vacant, si bien que sa disparition n’aurait posé aucun problème. Dans la mesure où véritablement la surveillance des prix est une tâche de l’Etat, il serait juridiquement et politiquement plus raisonnable et plus logique de la confier à la Commission de la concurrence. Le Conseil fédéral préfère les doubles emplois et maintient les deux institutions.

Pour couronner le tout, le Conseil fédéral étend même les tâches du surveillant des prix. Ainsi, celui-ci sera chargé de faire l’inventaire des prix administrés au niveau de la Confédération. Le préposé à la surveillance des prix pourra s’inscrire directement en tête de cette liste, car son prix est beaucoup trop élevé compte tenu de son rendement. La Confédération s’offre un luxe totalement déplacé avec cette institution surannée. Pour l’UDC, supprimer la surveillance des prix, ce serait exploiter intelligemment le potentiel d’économie disponible en renonçant à des activités qui ne sont utiles à personnes. Manifestement le Conseil fédéral n’a pas eu la force de revenir sur ce cadeau onéreux fait à l’ancien conseiller national Rudolf Strahm et à ses amis socialistes.

Berne, 10 décembre 2004

 

 
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