Le nombre d’actes violents commis par des extrémistes islamistes ne cesse d’augmenter sur le plan mondial et notamment en Europe. Cette vague de violence ne se limite plus depuis longtemps aux…
(SVP) Le nombre d’actes violents commis par des extrémistes islamistes ne cesse d’augmenter sur le plan mondial et notamment en Europe. Cette vague de violence ne se limite plus depuis longtemps aux seules régions en crise, mais elle saisit aussi les pays européens. La Suisse également doit procéder à une analyse sérieuse de la situation. L’UDC a donc demandé au Conseil fédéral des informations concrètes sur la menace que représente l’islamisme en Suisse.
Le groupe parlementaire UDC a déposé une intervention urgente pour demander au Conseil fédéral un aperçu du développement des groupes de délinquants violents et terroristes islamistes actifs en Suisse et du danger qu’ils représentent pour notre pays. Par ailleurs, l’UDC souhaite s’informer sur la nécessité de réformer éventuellement les services de renseignement et de police ainsi que les instruments légaux dont dispose la Confédération pour combattre ce risque.
Régiments aéroportuaires et infanterie territoriale
Partant du document de fond de l’UDC sur Armée XXI, le groupe parlementaire UDC déposera plusieurs interventions visant une adaptation et une amélioration de la réforme Armée XXI. Il s’avère notamment aujourd’hui que la suppression de l’infanterie territoriale et des régiments aéroportuaires ainsi que le renforcement des troupes de sauvetage étaient une erreur. Il faudra donc y revenir.
Les difficultés évidentes auxquelles se heurte l’application d’Armée XXI proviennent notamment du fait que la direction de l’armée est trop fixée sur les engagements à l’étranger et que le mandat de l’armée n’est plus clair. L’approbation extrêmement serrée des engagements de l’armée suisse à l’étranger en 2002 par le peuple n’a pas le caractère d’une obligation, mais uniquement d’une possibilité. De plus, les engagements à l’étranger doivent toujours être adaptés à la situation mondiale. Ainsi, on voit mal à quoi sert réellement la présence de militaires suisses au Kosovo, voire en Bosnie. L’UDC a donc déposé une intervention demandant au Conseil fédéral de renoncer aux engagements à l’étranger.
Notre idée de l’Etat et aussi la nécessité de faire des économies parlent en faveur du système de milice. Or, le Conseil fédéral mise avant tout sur les soldats en service long et les soldats contractuels (et même sur les cadres contractuels dans l’instruction). Cette tendance favorise l’émergence d’une armée à deux classes. Pour cette raison, l’UDC pose, par le biais d’une interpellation, quelques questions critiques au Conseil fédéral concernant les soldats en service long et les soldats contractuels.
Berne, le 30 novembre 2004