Les révélations faites par la presse dominicale l’ont montré une fois de plus: le chaos le plus total règne au DETEC. Les responsabilités ne sont pas assumées et des informations importantes sont…
(UDC) Les révélations faites par la presse dominicale l’ont montré une fois de plus: le chaos le plus total règne au DETEC. Les responsabilités ne sont pas assumées et des informations importantes sont retenues. La présidence de l’UDC proposera lors de la séance du groupe parlementaire de vendredi et samedi prochains de demander l’institution d’une CEP concernant le DETEC.
Cela fait des années que le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) ne fonctionne pas comme il devrait. L’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC) fait régulièrement les gros titres à cause de ses dysfonctionnements. Qu’il s’agisse d’un contrôle lacunaire des comptabilités et, partant, de l’octroi injustifiée d’une concession à Swissair, du rôle de l’OFAC dans un système insuffisant de sécurité aérienne (vérification des compagnies aériennes et de Skyguide), de l’enchevêtrement malsain avec des compagnies aériennes ou encore de problèmes de personnel, dans chacun de ces cas l’OFAC et, partant, le chef responsable du département sont apparus sous un jour défavorable.
Le dossier « Vols d’approche à l’aéroport de Zurich-Kloten et négociations avec l’Allemagne » est une autre lamentable affaire. Les intérêts de la Suisse ont été mal défendus et le développement de l’aéroport a été bloqué en raison de la mollesse des négociateurs et de leur manque de volonté de se battre pour obtenir de bonnes conditions-cadres.
Ces dernières semaines, la situation s’est aggravée en raison d’un problème financier et aussi de confiance en rapport avec les NLFA. Il est évident que le dossier des NLFA a été géré en dilettante. Comment, sinon, en serait-on arrivé à ce que les acteurs se rejettent mutuellement la faute d’une manière pour les moins gênante? La mauvaise gestion de ce dossier met l’ensemble du projet en danger. Par ailleurs, la mainmise des syndicats sur le matériel roulant des CFF pour faire de la propagande avant le vote sur Avanti jette encore le discrédit sur ce département qui porte la responsabilité politique.
L’UDC n’attendra pas que les dommages soient encore plus graves. Si le Conseil fédéral n’assume pas, de manière répétée et évidente, ses responsabilités, il appartient au parlement d’intervenir.
Berne, le 18 février 2004