Pour la première fois de son histoire, l’UDC a lancé un référendum par ses propres moyens. La réussite est complète puisqu’elle a pu déposer aujourd’hui plus de 72’000 signatures attestées à…
(UDC) Pour la première fois de son histoire, l’UDC a lancé un référendum par ses propres moyens. La réussite est complète puisqu’elle a pu déposer aujourd’hui plus de 72’000 signatures attestées à l’appui de son référendum contre l’assurance-maternité. Face à la situation désastreuse des œuvres sociales, il est totalement irresponsable d’augmenter une fois de plus les prestations.
Dans le passé, l’UDC avait toujours pu compter sur l’appui de grandes associations économiques, de l’ASIN et d’autres organisations pour mener des campagnes référendaires. Il y a cinq ans, le dernier référendum contre l’assurance-maternité n’a abouti que grâce à la collaboration de l’Union suisse des arts et métiers (USAM). Cette dernière a changé de camp depuis, comme d’autres associations économiques qui préfèrent se faire materner par l’Etat que d’assumer leurs responsabilités. L’UDC invite donc les associations économiques à revoir leur position et à quitter le bateau des socialistes.
Le référendum a suscité un grand écho auprès du peuple suisse. Des centaines de personnes se sont spontanément annoncées auprès de l’UDC pour demander des listes de signatures. Elles ont aussi dit leur colère devant l’entêtement de milieux qui relancent un projet plusieurs fois massivement refusé. Le fait que l’assurance-maternité est basée sur la loi fédérale sur les allocations pour perte de gain en faveur des personnes faisant du service militaire, du service civil ou de la protection civile a provoqué une grande confusion. L’UDC demande donc au Conseil fédéral de veiller à ce que le matériel de vote et le bulletin de vote mentionnent expressément qu’il s’agit bien de l’assurance-maternité.
On a appris cette semaine que l’AI allait boucler l’exercice 2003 avec un déficit record de 1,4 milliard de francs. L’AVS aussi s’enfonce dans les déficits. Les prélèvements en faveur de la santé publique ne cessent d’augmenter. Le 2e pilier affiche des découverts. Et comment la politique réagit-elle à ces dysfonctionnements? En augmentant les prestations sociales et les impôts. Ce procédé est totalement irresponsable et témoigne d’une politique à courte vue. L’UDC est donc persuadée qu’elle a de bonnes chances de remporter la votation populaire sur l’assurance-maternité.
Berne, le 22 janvier 2004