L’UDC a présenté aujourd’hui aux médias son nouveau document de fond sur la politique extérieure. Elle y détaille les effets négatifs d’une adhésion à l’UE pour notre Etat et pour notre économie…
(UDC) L’UDC a présenté aujourd’hui aux médias son nouveau document de fond sur la politique extérieure. Elle y détaille les effets négatifs d’une adhésion à l’UE pour notre Etat et pour notre économie. Les partis politiques qui, comme le PRD et le PDC, refusent de prendre clairement position face à une question aussi importante ont perdu toute justification.
Pour l’UDC, la question de l’UE reste un élément central de la politique extérieure et intérieure de la Suisse. Il est donc impensable de ne pas prendre position face à un choix aussi fondamental. Dans son dernier document de fond, l’UDC dresse le bilan détaillé de tout ce que la Suisse perdrait en cas d’adhésion à l’UE.
Du point de vue de la politique générale, une adhésion à l’UE sonnerait le glas de nombreuses institutions suisses qui ont fait leurs preuves. La démocratie directe est une notion inconnue à Bruxelles. Il ne faut guère non plus se faire d’illusions sur le poids des petits pays au sein de l’UE: cette future union de 25 Etats n’aura aucun égard pour les intérêts de ses plus petits membres. Sur le plan économique également, l’adhésion à l’UE serait une catastrophe pour la Suisse: « cotisation de membre » de plusieurs milliards de francs par an, augmentation massive de la TVA qui passerait à au moins 15%, perte de la souveraineté monétaire et hausse des taux d’intérêt d’au moins 2%, pour ne citer que les conséquences les plus graves.
L’adhésion de la Suisse à l’UE constitue la décision la plus importante dont doit débattre la Suisse depuis la fondation de l’Etat fédéral en 1848. Il y a deux ans, le PDC n’avait rien de plus pressé à faire que de pousser la Suisse dans l’UE (« Oui à l’Europe »). Aujourd’hui, il évite soigneusement ce thème et préfère parler de brosses à dents. Le PRD est aussi pour l’adhésion à l’UE et cache mal son euphorie pro-européenne durant la campagne électorale en cours. En refusant d’annoncer la couleur aux électeurs dans un domaine aussi crucial, ces deux partis perdent tout crédit. Pour le PS, enfin, une personne opposée à l’UE est foncièrement mauvaise. De ce côté-là, il est de toute manière inutile de discuter.
Berne, le 8 septembre 2003