Un peu moins de quatre ans après le début de la campagne électorale 2003, l’UDC a tenu conférence de presse aujourd’hui à Berne pour envisager la dernière ligne droite avant les élections…
(UDC) Un peu moins de quatre ans après le début de la campagne électorale 2003, l’UDC a tenu conférence de presse aujourd’hui à Berne pour envisager la dernière ligne droite avant les élections. Renforcée par rapport à 1999, l’UDC s’est fixé pour objectif de consolider son spectaculaire succès électoral d’il y a quatre ans. Elle continuera à se battre pour une baisse des impôts, pour des finances saines, pour une Suisse indépendante et libre et pour plus de sécurité.
L’avancée de l’UDC aux élections de 1999 a été la plus forte jamais enregistrée pour un parti suisse et lui a permis de dépasser d’un seul coup le PDC, le PRD et le PS. Durant les quatre ans écoulés, l’UDC a travaillé durement à l’application de son programme électoral. Dans de nombreux domaines, elle a réussi à infléchir la politique des autres partis pour les inciter à une action plus responsable. A titre d’exemples, on peut citer le train fiscal ou le programme d’allègement budgétaire 2003. Dans divers autres domaines, l’UDC est (encore) restée seule et a dû se battre contre la coalition du PS, du PRD et du PDC (abus dans le droit d’asile, politique sociale, politique de la santé, adhésion à l’UE).
Le bilan de législature est en revanche fort mauvais pour le Conseil fédéral. Pour la première fois dans l’histoire de la Confédération, le gouvernement s’est vu refuser la ratification d’accords internationaux. Le budget fédéral et les caisses de pension de la Confédération sont devenus des tonneaux sans fond. La charge fiscale s’alourdit et l’économie s’enfonce dans la récession. L’UDC n’a plus confiance dans le gouvernement national. Une démission globale du Conseil fédéral offrirait la chance d’un nouveau départ.
L’UDC se présente avec plus de 300 candidates et candidats aux élections fédérales 2003 et elle a même déposé une liste de Suisses de l’étranger. L’objectif déclaré de cette campagne électorale est de confirmer l’exceptionnel résultat de 1999. Si l’UDC risque de perdre des sièges dans quelques cantons, elle a de bonnes chances d’en gagner dans d’autres, en Suisse romande notamment. L’UDC se présente dans presque tous les cantons et elle est persuadée qu’elle maintiendra sa position de premier parti suisse par le nombre de ses électeurs. Un deuxième siège au Conseil fédéral n’est pas un objectif électoral, mais sera tout au plus la conséquence du résultat des élections et un instrument permettant de mieux imposer le programme du parti.
Berne, le 10 juillet 2003