Le groupe UDC des Chambres fédérales a examiné durant sa séance d’aujourd’hui les projets de révision de l’AVS et de la LPP. Il s’oppose à toute extension des prestations de ces deux institutions…
(UDC) Le groupe UDC des Chambres fédérales a examiné durant sa séance d’aujourd’hui les projets de révision de l’AVS et de la LPP. Il s’oppose à toute extension des prestations de ces deux institutions et rejette catégoriquement une augmentation de la TVA. Les milieux qui prétendent s’engager pour une prévoyance-vieillesse durable ont aujourd’hui l’occasion de prouver leurs convictions politiques bourgeoises. L’UDC exige en outre une baisse de 10% des dépenses de personnel de l’administration fédérale.
Le groupe UDC a décidé aujourd’hui de s’opposer à toute extension des prestations sociales dans le cadre des révisions de l’AVS et de la LPP. Il votera contre les contributions pour les retraites anticipées dans l’AVS. Il est proprement irresponsable d’imposer de nouvelles charges à une institution qui s’enfonce dans les déficits. Dans la prévoyance-vieillesse professionnelle, l’individualisation croissante de la société pose de gros problèmes financier. On ne saurait donc étendre le régime obligatoire LPP. Cette mesure revendiquée par la gauche et le centre politiques augmente le coût des places de travail dans le secteur des bas revenus. Elle constitue donc une menace pour ces emplois.
Les milieux politiques, qui, depuis quelques semaines, se montrent très soucieux de l’avenir de la prévoyance-vieillesse entre 2015 et 2025, ont maintenant l’occasion de faire la preuve de leur sincérité en soutenant une solution raisonnable et bourgeoise à ces problèmes. Les forces bourgeoises de ce pays doivent enfin casser cette tendance à la hausse des impôts et d’autres prélèvements qui nuit à l’économie et met en péril l’emploi. Il est donc essentiel de s’opposer à une augmentation de la TVA. Pour financer l’AVS, il faut recourir au rendement de l’or excédentaire de la Banque nationale comme l’UDC l’a demandé dans l’initiative parlementaire qu’elle a déposée après la votation de septembre 2002.
Pour des raisons de politique financière, le groupe UDC demande une baisse de 10% des coûts de personnel dans chaque département fédéral. Il faut revenir au niveau de l’an 2000. L’effectif du personnel de la Confédération augmente chaque année d’environ 1000 postes de travail, soit de 3%. Cette tendance doit être inversée. L’objectif de réduction doit être atteint dans deux ans. Il va de soi que cette coupe ne doit pas être compensée par des mandats donnés à des tiers.
Berne, le 3 juin 2003