Le Fonds national a publié aujourd’hui les résultats du programme de recherche "Migration et relations interculturelles". L’UDC voit ainsi ses craintes confirmées. Dénuée de toute conception, la…
(UDC) Le Fonds national a publié aujourd’hui les résultats du programme de recherche « Migration et relations interculturelles ». L’UDC voit ainsi ses craintes confirmées. Dénuée de toute conception, la politique des étrangers pratiquée par le Conseil fédéral a conduit à une immigration incontrôlée. Il est grand temps d’inverser cette tendance et d’imposer une conception globale rigoureuse aussi bien en politique d’asile qu’en politique des étrangers. Cela fait longtemps que l’UDC a fait des propositions précises à ce sujet.
La Suisse compte aujourd’hui davantage d’immigrants que des pays d’immigration classiques comme les USA, le Canada et l’Australie. Et cela bien que la Suisse connaisse une densité démographique élevée et qu’elle ne dispose pas des ressources permettant l’accueil de toutes ces personnes. De plus, les immigrants proviennent aujourd’hui fréquemment de régions et de cultures très éloignées de la Suisse. Ces conclusions du programme national de recherche sont tout à fait conformes à la réalité.
Les chercheurs arrivent également au constat que la politique doit mieux définir quels immigrants et quel nombre d’immigrants sont souhaitables en Suisse. L’UDC demande depuis fort longtemps que ces définitions soient basées sur des critères économiques. Aujourd’hui, c’est le droit du plus fort et du plus malin qui prévaut en politique des étrangers et en politique d’asile. L’UDC a tenté d’enrayer cette évolution avec son initiative sur l’asile. Elle poursuivra cet effort dans le cadre des prochaines discussions sur les révisions des lois sur l’asile et sur les étrangers.
La proposition principale des chercheurs, à savoir la nécessité de sélectionner plus clairement les immigrants, exige une politique de migration qui applique rigoureusement dans la pratique les principes arrêtés au niveau politique. On en est loin aujourd’hui. Quand on tolère des abus criants en politique d’asile et l’immigration clandestine, on ne peut évidemment pas appliquer une politique de migration ciblée. L’objectif premier de la politique de migration est donc d’imposer les normes légales par une pratique restrictive. Avant de songer à renforcer l’intégration, il faut résoudre les problèmes qui se posent aujourd’hui à ce niveau.
Berne, le 28 janvier 2003