Le Comité central de l’UDC Suisse a décidé lors de sa séance d’aujourd’hui de soutenir le référendum contre l’introduction unilatérale du principe du Cassis-de-Dijon. Il apporte aussi son appui à…
Le Comité central de l’UDC Suisse a décidé lors de sa séance d’aujourd’hui de soutenir le référendum contre l’introduction unilatérale du principe du Cassis-de-Dijon. Il apporte aussi son appui à l’initiative populaire pour l’inscription du secret protégeant les clients des banques dans la Constitution fédérale, initiative que l’UDC du canton du Tessin et les Jeunes UDC ont décidé de soutenir. Dans la perspective de la votation fédérale du 27 septembre 2009, le Comité centrale recommande au peuple d’approuver la suppression de l’initiative populaire générale.
L’introduction unilatérale du principe du Cassis-de-Dijon prétérite l’économie suisse par rapport à ses concurrentes européennes et affaiblit une fois de plus la place économique suisse. Cette règlementation désavantage les producteurs suisses, abaisse les standards de qualité et entraîne finalement la perte d’emplois. Le Comité central de l’UDC Suisse a donc décidé de soutenir le référendum du Centre patronal contre l’introduction unilatérale du principe du Cassis-de-Dijon. Plusieurs représentants de l’UDC travaillent dans le comité référendaire.
Le Comité central entend aussi apporter son appui à l’initiative pour l’inscription dans la Constitution fédérale du secret protégeant les clients des banques. L’UDC du Tessin a participé au lancement de cette initiative qui reprend plusieurs propositions que l’UDC a déjà faites au niveau parlementaire. Les Jeunes UDC et plusieurs partis cantonaux participent activement à la récolte de signatures.
C’est à l’unanimité que le Comité central a décidé de recommander un oui au deuxième objet des votations fédérales du 27 septembre 2009, à savoir l’abandon de l’initiative populaire générale. Ce projet est irréalisable, si bien qu’il est logique de biffer cet article de la Constitution fédérale. Quant à l’augmentation de la TVA pour apporter un financement additionnel à l’AI, le Comité central avait déjà adopté dans le passé une consigne de vote négative.