Le groupe UDC demande le renvoi du budget 2010 au Conseil fédéral, rejette le deuxième supplément au budget 2009 et s’oppose aussi catégoriquement à l’augmentation des contributions aux groupes…
Les finances fédérales étaient le principal objet de la séance du groupe parlementaire d’aujourd’hui. Le groupe UDC demande le renvoi du budget 2010 au Conseil fédéral, rejette le deuxième supplément au budget 2009 et s’oppose aussi catégoriquement à l’augmentation des contributions aux groupes, car il est intolérable que le Parlement se serve dans la caisse de l’Etat alors que le pays vit une crise économique.
Le groupe parlementaire UDC a discuté aujourd’hui du budget 2010 et décidé de le rejeter. La baisse des rentrées et l’augmentation incontrôlée des dépenses risquent de faire retomber la Confédération dans la désastreuse politique déficitaire des années nonante.
Pour cette raison, le groupe UDC invite l’Assemblée fédérale à renvoyer le budget 2010 en chargeant le Conseil fédéral d’avancer d’un an le programme de consolidation de 1,5 milliard de francs prévu pour 2011, donc de le réaliser déjà dans le cadre du budget 2010. Dans tous les cas, il faut avancer la réduction prévue des dépenses (renchérissement et intérêts passifs) pour éviter un gonflement des charges de l’Etat. L’UDC demande de surcroît des économies dans les secteurs du personnel, de la compensation du renchérissement, des contributions à l’ONU, des contributions à d’autres organisations internationales ainsi que de l’asile. Quelques membres du groupe UDC feront en outre des propositions d’économies individuelles comme par exemple la suppression du bureau de l’égalité, la suppression de TA Swiss, une institution parfaitement inutile, ainsi que la réduction des montants affectés par l’OFSP à des campagnes superflues (par exemple, la campagne concernant les invalides qui a été financée avec l’argent de l’AI).
A côté du budget 2010, le groupe UDC a également examiné le deuxième supplément au budget 2009. Il s’y oppose catégoriquement, car une bonne partie de cet argent sert à dissimuler des dysfonctionnements dans le secteur de l’asile alors que le premier supplément au budget 2009 était déjà destiné à ce domaine.
Enfin, le groupe UDC a débattu du projet d’augmenter les contributions aux groupes parlementaires. Il est choquant à ses yeux que le Bureau du Conseil des Etats ose demander une augmentation de ces contributions d’environ 2 millions de francs par an. On ne peut accepter que le Parlement puise dans la caisse fédérale pour ses propres besoins alors que notre pays est plongé dans une grave crise économique.
Berne, 14 novembre 2009