L’élection d’un nouveau président du conseil d’administration de la Poste suisse à peine 24 heures après la démission de l’ancien titulaire est proprement scandaleuse aux yeux de l’UDC. Ce procédé…
L’élection d’un nouveau président du conseil d’administration de la Poste suisse à peine 24 heures après la démission de l’ancien titulaire est proprement scandaleuse aux yeux de l’UDC. Ce procédé n’est pas sérieux et il démontre qu’au moins le conseiller fédéral Moritz Leuenberger n’a pas joué cartes sur table ces dernières semaines face au public et au Parlement. Une fois de plus, il faut se demander si Moritz Leuenberger est encore tolérable comme conseiller fédéral.
Par sa précipitation le Conseil fédéral a raté la chance de corriger le chaos provoqué par Moritz Leuenberger à la tête de la Poste. Une procédure de sélection transparente et sérieuse pour tous les membres du nouveau conseil d’administration, y compris le président, aurait redonné à la nouvelle direction stratégique de la Poste la légitimité dont elle a un urgent besoin. La nomination précipitée du nouveau président du conseil d’administration suscite en outre des questions supplémentaires concernant les événements de ces dernières semaines. De toute évidence, le département compétent et son chef n’ont pas joué cartes sur table. Des commissions parlementaires et le public ont été trompés. « L’affaire de la Poste » est aujourd’hui plus que jamais une « affaire Leuenberger ». Il est plus qu’inquiétant que le Conseil fédéral ait accepté de participer à cette lamentable farce. Une autre preuve de la faiblesse de ce gouvernement. Les commissions parlementaires concernées ont désormais le devoir de faire toute la lumière sur cette affaire et de poser des questions désagréables, mais indispensables au Conseil fédéral. L’UDC le fera de toute manière par le biais d’interventions parlementaires lors de la session de printemps à venir.