La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a annoncé aujourd’hui que la Suisse accueillerait un contingent de 35 réfugiés d’Irak et du Proche-Orient. Compte tenu de l’afflux toujours important de…
La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a annoncé aujourd’hui que la Suisse accueillerait un contingent de 35 réfugiés d’Irak et du Proche-Orient. Compte tenu de l’afflux toujours important de requérants d’asile en Suisse, l’UDC s’oppose avec détermination à cette décision. Le Conseil fédéral doit d’abord résoudre les problèmes lancinants qui affectent toujours le secteur de l’asile. Il faut enfin ramener nettement en dessous de 10 000 le nombre annuel de demandes d’asile. Pour atteindre cet objectif, les procédures doivent être accélérées et l’exécution de la législation doit être optimisée.
Le conseiller fédéral Christoph Blocher a fait la preuve durant sa période de fonction qu’une politique rigoureuse permettait de réduire sensiblement le nombre de demandes d’asile. L’an passé ce nombre a de nouveau fortement augmenté pour atteindre 15 567, soit environ 50% de plus qu’en 2007. La proportion de requérants par habitant est ainsi beaucoup plus élevée en Suisse que dans la majorité des pays UE. Et cela bien que le Conseil fédéral et le Parlement aient promis au peuple que l’accord Schengen/Dublin ferait baisser ce chiffre. C’est le contraire qui est vrai. La Suisse attire les réfugiés en masse, car ceux-ci savent qu’ils peuvent forcer un séjour de longue durée, même si leur demande est infondée.
Pour l’UDC, il est hors de question que la Suisse accueille des contingents de réfugiés en plus du grand nombre de requérants qui continuent d’affluer dans notre pays. Il faut que le Conseil fédéral s’attaque enfin aux vrais problèmes que connaît le secteur de l’asile. Les procédures doivent être accélérées et les lois existantes enfin appliquées. Et la révision de la loi sur l’asile, que les partis du centre continuent de bloquer au Conseil des Etats, doit à nouveau avancer.
Par son annonce d’aujourd’hui, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga prouve surtout qu’elle n’a pas volonté d’admettre et de régler les problèmes que connaît le domaine de l’asile.