Il a suffi de cinq mois seulement à l’UDC pour réunir 154’982 signatures en faveur de son initiative de mise en œuvre pour le renvoi des étrangers criminels (initiative de mise en œuvre). Déposée…
Il a suffi de cinq mois seulement à l’UDC pour réunir 154’982 signatures en faveur de son initiative de mise en œuvre pour le renvoi des étrangers criminels (initiative de mise en œuvre). Déposée aujourd’hui à la Chancellerie fédérale, cette initiative exige, moyennant un article constitutionnel rédigé de toutes pièces, l’application directe de l’initiative sur le renvoi acceptée par le peuple et les cantons. La conseillère fédérale concernée, Simonetta Sommaruga, fait traîner ce mandat constitutionnel depuis plus de deux ans! Avec cette initiative de mise en œuvre, le peuple a repris les choses en main et contraint un Conseil fédéral passif à respecter enfin la volonté du peuple. Il est grand temps d’intervenir enfin sévèrement contre la criminalité étrangère.
Car la criminalité étrangère reste un problème lancinant. Le nombre de brigandages et de cambriolages explose littéralement dans plusieurs cantons. Durant les neuf premiers mois de cette année, les compagnies d’assurance ont noté une augmentation d’environ 25% du nombre de cambriolages. En 2011, la part des étrangers aux délinquants ayant violé le Code pénal dépassait déjà 50%. Dans le canton de Bâle-Ville, la proportion des étrangers parmi les inculpés est même de 61%. Les requérants d’asile criminels et des bandes étrangères provoquent un sentiment d’insécurité croissant auprès de la population. Conséquence du problématique accord de Schengen que la Suisse s’est cru obligée de signer, l’ouverture des frontières est une invitation faite aux étrangers criminels à venir se servir sans gêne aucune en Suisse. De plus en plus de citoyens en ont ras le bol de cette situation inacceptable. Un Code pénal mal adapté et des juges excessivement complaisants à l’égard des criminels empêchent la police de faire son travail. Quant à la conseillère fédérale concernée, ministre de la justice, elle reste les bras croisés et se confine dans une attitude intolérable de refus d’obéissance face au souverain. Ce comportement est une menace pour la sécurité des habitants de ce pays.
Le 28 novembre 2010, le peuple et les cantons ont approuvé l’initiative pour le renvoi des étrangers criminels. Plus de deux après, on ne connaît même pas encore le message que le Conseil fédéral doit adresser à ce sujet au Parlement. Même des criminels dangereux continuent d’échapper à l’expulsion alors qu’il existe dans la Constitution fédérale un mandat clair et net. Voilà une situation inadmissible et un mépris total de la volonté du peuple.
Avec l’initiative de mise en œuvre, le peuple reprend les choses en main
Grâce à l’initiative de mise en œuvre, le souverain helvétique reprend le contrôle de la situation. Si le Conseil fédéral reste inactif et continue de refuser d’appliquer correctement l’article constitutionnel sur le renvoi approuvé par le peuple et les cantons, les citoyennes et les citoyens peuvent, moyennant les dispositions directement applicables de l’initiative de mise en œuvre, imposer l’expulsion d’étrangers criminels. L’initiative de mise en œuvre entraîne l’expulsion automatique des étrangers criminels dans leur pays d’origine s’ils ont commis des délits clairement définis dans le Code pénal suisse:
En faisant aboutir son initiative de mise en œuvre dans un délai extrêmement bref, l’UDC a fait la preuve une fois de plus qu’elle est prête à recourir à tous les moyens politiques pour déclencher une action rigoureuse contre les étrangers criminels. L’UDC se bat pour la sécurité de tous. Lors du dépôt de l’initiative aujourd’hui, le conseiller national Toni Brunner, président de l’UDC Suisse a apporté un grand réveil. Une manière de dire à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga: « Mais réveillez-vous enfin! »