La vérité de la Palice, selon laquelle la démesure est toujours nuisible, s’applique également à une immigration incontrôlée de plus de 80 000 personnes par an. Malgré une campagne de dénigrement qui a coûté plus de 10 millions de francs à ses auteurs, les citoyennes et citoyens ont accepté le principe d’un contrôle indépendant de l’immigration. Les menaces et tentatives de pression de l’UE n’a pas impressionné non plus le souverain suisse. Il appartient maintenant au Conseil fédéral d’appliquer la volonté populaire. Cela signifie, d’une part, que le l’accord de libre circulation des personnes avec l’UE doit être renégocié et que la priorité des travailleurs résidents doit être imposée sur le marché du travail. D’autre part, il s’agit de former rapidement un groupe de travail chargé de faire des propositions pour limiter et gérer l’immigration. On peut, à cet effet, se baser sur les expériences faites avec le système en vigueur jusqu’en 2007 et qui s’applique toujours aux immigrants provenant de pays non membres de l’UE. Le Conseil fédéral devra également reprendre immédiatement le contrôle de l’immigration hors UE.
La vérité de la Palice, selon laquelle la démesure est toujours nuisible, s’applique également à une immigration incontrôlée de plus de 80 000 personnes par an. Malgré une campagne de dénigrement qui a coûté plus de 10 millions de francs à ses auteurs, les citoyennes et citoyens ont accepté le principe d’un contrôle indépendant de l’immigration. Les menaces et tentatives de pression de l’UE n’a pas impressionné non plus le souverain suisse. Il appartient maintenant au Conseil fédéral d’appliquer la volonté populaire. Cela signifie, d’une part, que le l’accord de libre circulation des personnes avec l’UE doit être renégocié et que la priorité des travailleurs résidents doit être imposée sur le marché du travail. D’autre part, il s’agit de former rapidement un groupe de travail chargé de faire des propositions pour limiter et gérer l’immigration. On peut, à cet effet, se baser sur les expériences faites avec le système en vigueur jusqu’en 2007 et qui s’applique toujours aux immigrants provenant de pays non membres de l’UE. Le Conseil fédéral devra également reprendre immédiatement le contrôle de l’immigration hors UE.
L’UDC proposera plusieurs mesures urgentes dans le cadre de l’examen parlementaire en cours de la loi sur les étrangers afin de régler les dysfonctionnements relevés ces derniers mois. Elle déposera en outre diverses interventions durant la session parlementaire à venir (mardi, 11 février, l’UDC présentera les propositions détaillées qu’elle fera à la commission des institutions politiques du Conseil national qui examinera vendredi 14 février la révision en cours de la loi sur les étrangers).
L’UDC tient également à rappeler l’économie à ses devoirs. Celle-ci ne doit pas seulement songer à ses profits à court terme, mais aussi prendre en compte les conséquences de ses actions pour toute la Suisse. Dans les mois à venir, il s’agira notamment de combattre par tous les moyens l’initiative des syndicats pour un salaire minimal qui attirerait encore plus d’immigrants. Le principe de la priorité des travailleurs résidents doit par ailleurs être appliqué immédiatement à titre de mesure d’autorégulation.
L’UDC veillera à ce que l’initiative acceptée par le peuple et les cantons soit rapidement et fidèlement appliquée